Julio Le Parc

Le Palais de Tokyo à Paris consacre à Julio le Parc du 27 février – 13 mai 2013 une vaste rétrospective avec de nombreuses installations monumentales et une salle entière consacrée aux jeux interactifs. Elle semble assez proche de l’exposition proposée à Zurich en 2005, évoquée ci-dessous. En parallèle, le centre Pompidou présente les pièces de Jésus Rafael Soto qui figurent dans ses collections, certaines sont entrées récemment par dation.


Le Parc Lumière Daros-latinamerica jusqu’au 30 octobre 2005

L’événement à Zurich est certainement l’exposition Julio Le Parc: Le Parc Lumière proposée par la collection Daros elle est d’ailleurs prolongée jusqu’au 30 octobre. Tout l’espace d’exposition est plongé dans le noir, les seules lumières étant produites par les oeuvres. Celles-ci datent des années 1960, mais ont été reprises, revues par l’artiste pour cette exposition qui devient en elle-même une oeuvre nouvelle. 41 pièces différentes sont montrées. On trouve les séries continuel-lumières, les lumières alternées, saccadées, en vibration. Plusieurs pièces proposent aussi une interactivité avec le spectateur sous la forme de jeux avec des balles de ping pong ou en proposant d’utiliser des lunettes ou des miroirs qui fragmentent la vision. L’ensemble aboutit à un résultat tout à fait exceptionnel où la qualité de la lumière est frappante.

Julio Le Parc est né en 1928 en Argentine, il vit à Paris depuis 1958. Il fut un membre fondateur du GRAV avec notamment François Morellet.

On constate un regain d’intérêt pour l’art cinétique puisque le musée de Strasbourg présente une exposition sur ce thème: L’oeil moteur art optique et cinétique 1950 – 1975 jusqu’au 25 septembre

et le Zentrum für Kunst und Medien Technologie ZKM: Die Algorithmische Revolution zur Geschichte der interaktiven Kunst jusqu’à fin 2005.

Patrick Schaefer, L’art en jeu 4 septembre 2005