Le Corbusier

Cette page est consacrée à des informations sur Le Corbusier.

Centre Pompidou Paris: Le Corbusier 29 avril – 3 août 2015

En consultant cette page, on constate que cela fait bien des années que l’on s’intéresse aux multiples facettes de l’activité de Le Corbusier créateur. L’exposition du centre Pompidou donne une ampleur exceptionnelle à cette ouverture, loin de se concentrer uniquement à l’activité de l’architecte dont elle présente les principaux moments avec des plans, des maquettes et des extraits de bandes d’actualité, elle montre son activité de peintre et de sculpteur dans toute son ampleur.

22 10 07

Couvent de La Tourette

28 09 07

Le Vitra- Design- Museum de Weil am Rhein propose une importante exposition consacrée à Le Corbusier jusqu’au 10 février 2008.

08 07 2007 Stuttgart

Depuis 2006 un musée d’architecture a été ouvert dans le bâtiment construit par Le Corbusier pour la Weissenhofsiedlung en 1927 (une exposition d’architecture dirigée par Mies van de Rohe à laquelle participèrent 17 architectes comme Gropius, Hans Scharoun, etc.)

http://www.weissenhof.de/


Musée des beaux-arts La Chaux-de-Fonds

Mon beau sapin…L’art nouveau à La Chaux-de-Fonds jusqu’au 17 septembre 2006

L’exposition consacrée au style sapin présentée au musée des beaux-arts de la Chaux-de-Fonds se concentre sur les protagonistes du cours proposé par Charles L’Eplattenier à l’école d’art de cette ville dès 1905. Une grande partie des objets et des documents présentés proviennent de cette école qui possédait un petit musée d’art industriel et une bibliothèque. Cette dernière rassemblait les ouvrages précieux de l’époque, notamment les planches de modèles éditées par Eugène Grasset et Maurice Pillard Verneuil. L’une des pièces majeures de l’exposition est d’ailleurs le meuble bibliothèque créé par L’Eplattenier pour abriter ces ouvrages. L’exposition rassemble des imprimés, des peintures (Charles L’Eplattenier et André Evard en particulier), des meubles, divers objets, des tissus, des esquisses, des boîtiers de montres et de nombreuses photographies. La mise en scène a été confiée à une entreprise zurichoise qui a réalisé de nombreux éléments pour assurer une présentation originale. Elle casse aussi la hiérarchie traditionnelle de la présentation des objets en plaçant par exemple de petites photos au mur. L’ensemble est évidemment intéressant, on peut regretter les diaporamas sans commentaires qui s’attachent uniquement à la mise en évidence esthétique de détails architecturaux, par contre une maquette de la ville signale les sites intéressants et une visite commentée de la ville 1900 est proposée tous les samedis matin à 10h 30 jusqu’au 17 septembre. On peut s’étonner aussi de l’absence de mise en relation explicite avec le site même du musée, écrin conçu, quelques années plus tard il est vrai, par l’Eplattenier notamment.

Il ne faut pas manquer de compléter le parcours par une visite au musée historique qui consacre une exposition aux cartes postales 1900 et dont la présentation permanente recoupe certains aspects de l’exposition. La bibliothèque de la ville propose également une exposition sur l’affiche 1900.

Il existe aussi un site spécifique, mais il donne peu d’informations.

Patrick Schaefer 20 août 2006


Genève Musée Rath

Le Corbusier ou la synthèse des arts jusqu’au 6 août 2006

Le Corbusier ou la synthèse des arts jusqu’au 6 août. Avec plus de 200 oeuvres l’exposition du musée Rath à Genève explore avant tout les recherches de peintre, mais aussi de sculpteur de Le Corbusier. Il ne s’agit pas d’une évocation centrée autour de son activité d’architecte, seules quelques maquettes de réalisations architecturales sont présentées, mais plutôt de montrer la richesse d’une personnalité qui poursuivait d’innombrables travaux dans le domaine des arts plastiques.

Structurée chronologiquement l’exposition montre que dans un premier temps, dans l’esprit du purisme dont il était l’un des animateurs, l’architecte n’a représenté que des objets. Puis l’on assiste à l’introduction du corps de la femme parallèlement à une réflexion sur deux types d’objets, ceux qui sont le produit d’un travail industriel ou artisanal: les verres, les bouteilles, les bols en particulier et ceux qui viennent de la nature: pierres, coquilages, branches « les objets à réaction poétique » tous peuvent inspirer l’artiste. Par ailleurs il s’attache à une fragmentation du corps qui aboutira aux mains de la fin de sa vie. En plus des peintures nombreuses et accrochées de façon très denses, on découvre quelques tapisseries et surtout des sculptures qu’il n’exécuta pas lui-même, mais qui forment une étape intéressante de la traduction plastique du travail entre peinture et architecture. Seules quelques maquettes évoquent le travail architectural: la villa Savoye au rez, et le Palais du peuple à Moscou, le musée d’art occidental à Tokyo ou encore des éléments de Chandigarh et de Ronchamp.

Le Corbusier est animé dans toutes ses recherches par une quête d’harmonie quel que soit le moyen par lequel il s’exprime. L’accrochage très dense de l’exposition fait ressortir le côté systématique du travail de Le Corbusier. Les jeux des formes inspirent toutes sortes de développements, parfois la caricature n’est pas loin et il y a tout de même un côté iconoclaste dans ce traitement de la peinture, considérée comme gymnastique matinale. Une grande partie des oeuvres appartiennent à la Fondation Le Corbusier à Paris.

Par ailleurs le musée d’art et d’histoire consacre une exposition aux dessins de Le Corbusier du 27 avril au 6 août: Le Corbusier. Dessins à dessein.

Patrick Schaefer, L’art en jeu, 14 mars 2006