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Avignon 10 juillet 2025
Avec Othoniel Cosmos ou les Fantômes de l’amour jusqu’au 4 janvier 2026, nous partons sur les traces des poèmes de Pétrarque, Jean-Michel Othoniel propose une balade poétique dans dix sites patrimoniaux d’Avignon dont les bains Pommer qui viennent d’ouvrir et offrent une évocation de l’hygiène personnelle au début du XXe siècle. Il déploie son langage artistique fait de boules et de briques en verre qui surgissent comme une étonnante mosaïque en bleu, rouge, argent ou or. A l’exception du Palais des Papes, du Pont d’Avignon et de la collection Lambert, l’entrée dans tous les musées est gratuite.
La collaboration avec de nombreux artisans d’art a permis de réaliser ce très grand nombre d’œuvres. Les interventions sont parfois discrètes comme au Petit palais, où il s’est inspiré des auréoles des saints peints par Boticelli ou plus massives comme au Palais des papes qu’il occupe entièrement. Le parcours souligne la diversité des musées locaux qui ont un caractère de cabinet d’amateur comme le musée Requien consacré aux sciences naturelles. Une belle initiation pour ceux qui ne connaissent pas encore Avignon et un regard neuf pour ceux qui l’ont déjà visitée. La référence à la botanique souvent abordée par l’artiste, la célébration de la lumière avec ces jeux de briques en verre opaque ou ces assemblages de boules argentées, dorées qui forment une succession de corolles qui s’affirment avec douceur. On trouve chez cet artiste un minimalisme poétique qui évoque Donald Judd. Un langage simple fait de briques et de boules, parfois des cercles. La couleur qui surgit de blocs opaques permet une grande souplesse d’adaptation au site concerné.
Le culte de la nature et de l’amour évoqués par les images des yeux, du miroir, de l’éclair, des perles, des nœuds sont au cœur du Canzionere de Petrarque. Ils inspirent le cheminement proposé par Jean-Michel Otthoniel à travers l’ancienne capitales des papes.
Lyon 10 juillet 2025
Musée des beaux-arts de Lyon
François Rouan jusqu’au 21 septembre
Zurich 10 juin 2025
Zurich
Kunsthaus
Roman Signer 4 avril – 17 août
Monster Chetwynd jusqu’au 31 août
Paris 25 mars – 31 mars 2025
Musée de la chasse & de la nature, Fondation François Sommer : Edy Dubien, s’éclairer sans fin jusqu’au 4 août. Ce très étonnant musée, véritable cabinet d’amateur, accueille également des expositions d’art contemporain. Edy Dubien (1963) entretient, exprime une relation intense, qui relève presque du chamanisme avec le monde animal qu’il exprime par des dessins saisissants et pour l’occasion également avec des sculptures, des céramiques et des installations. Il y a une sincérité et une intensité émouvante dans ce travail. Pour l’occasion il est allé au-delà du dessin en réalisant des œuvres plastiques en plâtre ou en céramique qui mettent en scène les mêmes questions, affirmations.
Musée d’Orsay L’art dans la rue jusqu’au 6 juillet. Le musée d’Orsay propose une évocation du développement de l’affiche dans la seconde moitié du XIXe siècle à Paris. L’approche didactique explique le procédé de la lithographie en couleurs avec des écrans interactifs et l’exposition évoque tous les grands noms de l’avant-garde qui ont investi ce mode d’expression: les Nabis, Eugène Grasset, Théophile Steinlen, Alphonse Mucha et Toulouse Lautrec en particulier sans oublier au début du XX e siècle Léonetto Cappiello. L’exposition retrace l’évolution socio-économique à l’origine de cet essor.
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