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liste par artistes

Cette page contient des articles sur des artistes suisse du XIXe siècle:

Arnold Böcklin, François Bocion, Gustave Doré, Heinrich Füssli, Charles Gleyre, Théophile-Alexandre Steinlen, le symbolisme suisse

Gustave Doré, Paris 19 mars 2014

Gustave Doré (1832 - 1883). L'imaginaire au pouvoir 18 février - 11 mai 2014. Deux versants dans l’oeuvre de Doré, ou plutôt même trois, le dessinateur et illustrateur, le peintre et le sculpteur. La rétrospective du musée d’Orsay met l’accent sur ses trois formes d’expression. La dimension de certaines toiles a contraint à partager l'exposition. Au rez-de-chaussée, on cerne la personnalité de l'artiste, sa productivité incroyable et son ambition d'être reconnu non seulement comme dessinateur et illustrateur, mais aussi comme peintre et sculpteur. Tout commence en évoquant l'artiste et les saltimbanques avec lesquels Doré s'identifie. Il fut l'illustrateur de Dante et affirma des ambitions de peintre religieux. Au 5ème étage, on découvre les débuts très précoces de l'artiste et diverses étapes importantes de sa carrière. Animé d'un appétit gargantuesque, il voulut aborder tous les chefs-d'oeuvre de la littérature, il s'attaqua à Shakespeare, il exposa à Londres et évoqua cette métropole par des images qui marquèrent l'imaginaire de nombreux artistes et cinéastes. 1870, fut l'année terrible, Doré évoqua les horreurs de la guerre et c'est peut-être dans cette salle que l'on perçoit le mieux l'unité de qualité dans les moyens d'expression auxquels il recourt. Plusieurs des grandes entreprises éditoriales de l'artiste sont présentées, l'illustration de la Bible, de Coleridge. Une salle est consacrée à ses peintures de paysage. Plusieurs espaces ont été réservés à la présentation de fragments de films, car la production de Doré a marqué de nombreux cinéastes, depuis Méliès jusqu'à Walt Disney et le réalisateur du Seigneur des anneaux, mais on peut mentionner Cocteau, Tim Burton, Terry Gilliam, etc. etc.

L'exposition cerne ainsi la complexité du personnage, l'ampleur colossale de sa production et l'impact immense de ses dessins et illustrations sur la production, surtout cinématographique jusqu'à aujourd'hui.

Patrick Schaefer, l'art en jeu 19 mars 2014

Berne 19 mai 2013

Musée des beaux-arts de Berne: Mythes et mystères. Le symbolisme et les artistes suisses jusqu’au 18 août, puis à Lugano du 14 septembre au 12 janvier 2014.

Cette vaste exposition nous invite à découvrir les artistes suisses liés au symbolisme, en relation avec les travaux de quelques contemporains européens. Sans chercher à définir trop étroitement le symbolisme, on nous propose de cerner en 17 chapitres l’expression de l’imagination, du fantastique et du spirituel chez des peintres et sculpteurs actifs entre 1870 et 1910. Partir à la découverte de ce thème dans les collections des musées suisses revient quasiment à réunir un « best of » de ces musées et de collections privées, avec des oeuvres très connues de Böcklin, Hodler, Segantini, mais aussi d’autres beaucoup moins célèbres. C’est effectivement le défi auquel cette présentation répond parfaitement, à la fois par un bel accrochage et un heureux équilibre entre la mise en perspective de travaux connus et de nouvelles découvertes.

L’exposition débute en confrontant deux oeuvres phares la Nuit de Hodler et la Nuit de Böcklin, moins connue, et qui précède de 20 ans la composition fondatrice de Hodler, une association inattendue qui souligne les racines du symbolisme dans le XIXe siècle. Ces deux artistes dominent clairement l’exposition puisque l’on découvre 25 toiles de Hodler et 16 Böcklin pour des rapprochements très intéressants.

On retrouve Böcklin dans la section consacrée à la nature avec der Heilige Hain de 1882, (le bois sacré) confronté à deux paysages stupéfiants du peintre belge Degouves De Nuncques ( artiste très admiré par Magritte) La forêt mystérieuse, 1900 et La forêt lépreuse, 1898. L'exposition étant organisée conjointement avec le musée de Lugano elle ouvre de nombreuses perspectives vers les artistes tessinois et italiens. Le plus célèbre est bien sûr Giovanni Segantini avec 11 toiles. Mais on découvre aussi Luigi Rossi, Pietro Chiesa ou Filippo Franzoni, par exemple. Cette ouverture italienne complétée par un fort ancrage genevois donne un caractère très original à l'exposition.

Grâce à cette mise en contexte l'on prend la mesure de la qualité et de la singularité des oeuvres d'Augusto Giacometti et d'Alexandre Perrier. Dans la section Du paradis terrestre à l'ange de la vie, la toile Adam et Eve de 1907 d'Augusto Giacometti prend une signification singulière, emblématique de la manière dont cette présentation met en évidence les renouvellements iconographiques proposés par les peintre retenus.

Si l'exposition s'achève sur une évocation de la mort chez ces artistes avec La Douleur de Carlos Schwabe par exemple. Ce dernier chapitre est précédé par une évocation de plusieurs communautés originales marquées par les préoccupations du symbolisme, mais qui ouvrent sur le XXe siècle. A Genève, on trouve Jacques Dalcroze qui recherche des parallèles entre la musique et la danse; dans la région bâloise c'est le Goetheanum de Rudolf Steiner; enfin au Tessin c'est le développement de Monte Verità.

Patrick Schaefer L'art en jeu, 20 mai 2013

Lausanne Musée cantonal des beaux-arts (gratuit le 1er samedi du mois)

Théophile - Alexandre Steinlen. L'oeil de la rue jusqu'au 25 janvier 2009

Le musée des beaux-arts de Lausanne propose une vaste rétrospective de l'oeuvre de Théophile-Alexandre Steinlen (1859 - 1923) qui associe une approche chronologique et thématique en mélangeant les différentes techniques pratiquées par cet artiste. Des documents photographiques et biographiques inédits sont réunis dans la première salle. La reconstitution d'une rue avec ses affiches est proposée ensuite. Les thèmes mis en évidence sont les nus, les chats, les natures mortes, les scènes sociales et religieuses, puis les terribles images de la guerre. Les livres et les revues sont très bien présentés dans des vitrines. Le nombre d'œuvres retenues est considérable et l'on prend conscience de l'incroyable prolificité de Steinlen.

En partie bien connue parce qu'elle repose sur des oeuvres multipliées de nombreuses façons, par l'affiche, l'illustration dans des revues et des livres l'oeuvre de Steinlen est pourtant encore méconnue, cette rétrospective propose de nombreux documents inédits qui s'appuient sur plusieurs fonds importants.

Une monographie signée Philippe Kaenel évoque la vie et les oeuvres de Steinlen de façon très complète.

L'exposition voyagera au musée d'Ixelles à Bruxelles l'hiver prochain.

Un site consacré à la caricature: http://www.caricaturesetcaricature.com

Charles Gleyre (1806 -1874) le romantique repenti musée d'Orsay jusqu'au 11 septembre 2016

L'exposition parisienne propose le récit singulier de la carrière d'un provincial aigri plutôt que la redécouverte d'une oeuvre injustement oubliée. D'ailleurs on se demande comment le succès d'une seule toile pouvait ainsi renverser le cours d'une carrière qui semblait bien mal partie. (Maupassant Fort comme la mort, 1889, écrit dans la suite de L'oeuvre de Zola, 1886).

Charles Gleyre. Le génie de l'invention

Du 7 octobre 2006 au 7 janvier 2007,cet article est transféré sur la nouvelle version du site http://wp.me/p5k6Rq-hM

Le Musée Jenisch à Vevey propose une exposition intitulée Bocion: au seuil de l'impressionnisme jusqu'au 11 février 2007.

François Bocion (1828 -1890) a été pendant quelque temps l'élève de Charles Gleyre peu avant 1848, une formation écourtée par la maladie et les événements politiques. Dès son retour à Lausanne il se consacre à l'enseignement et à la peinture faisant du Léman son sujet de prédilection en dépit de quelques séjours à Venise et sur la côte ligure. Bocion a fait l'objet de deux rétrospectives au cours des 30 dernières années en 1978 au musée cantonal des beaux-arts de Lausanne et en 1990 à la Fondation de l'Hermitage, à Lausanne également, sans mentionner plusieurs accrochages d'ensembles importants. C'est l'un des peintres les plus populaires dans le canton de Vaud et il est largement représenté dans les collections publiques (plus de 100 oeuvres au musée des beaux-arts de Lausanne, un bel ensemble au musée Jenisch (19 oeuvres) et quelques toiles importantes à La Fondation de l'Hermitage, de plus la plupart des musées des beaux-arts suisses possèdent au moins une toile de cet artiste).

Le propos de l'exposition du musée Jenisch n'est pas une approche rétrospective. Il s'agit plutôt par une suite de rapprochements visuels de former une sorte de patchwork en mettant en relation Bocion avec ses contemporains, Barthelemy Menn, Camille Corot, Eugène Boudin, Claude Monet, Gustave Courbet, mais aussi avec ses élèves qui furent Félix Vallotton, Eugène Grasset ou encore Ernest Biéler (24). Les oeuvres ne sont pas présentées chronologiquement, les compositions de grande dimension alternent agréablement avec de petites pochades (71 toiles ou pochades) et des groupes importants de dessins tirés des carnets de croquis ou de compositions plus importantes (69). Un choix pertinent qui veut mettre un terme aux hiérarchies entre les pochades et les toiles élaborées en atelier. Evidemment ces rapprochements semblent parfois très fondés, mais peuvent aussi reposer sur des similitudes visuelles qui relèvent de la coïncidence. (cf. dans le catalogue Gleyre mentionné ci-dessus l'article qui met en cause l'idée qu'une composition de Gleyre serait la soure de la Femme au perroquet de Courbet, Bernard Vouilloux "La Danse des bacchantes" p. 157). L'exposition privilégie un regard esthétique, sans vraiment s'attacher à l'entreprise de l'artiste qui voulait représenter tous les aspects de la vie du Léman, ce qui laisse peut-être une certaine impression de monotonie ou si on préfère le formuler positivement: le souci marqué d'une unité d'ensemble dans la perception de la présentation.

Les trois espaces principaux du musée déterminent celle-ci. Dans la salle de gauche sont évoqués des parallèles avec Menn, Corot et Boudin, au centre des relations avec les élèves Grasset et Vallotton et à droite sont présentées des toiles de Courbet et de Monet. Les deux cabinets latéraux permettent la présentation de dessins (au petit jeu des rapprochements j'aurais volontiers ajouter Jean-François Millet face à certaines feuilles réalisées au fusain! et l'on trouverait sans doute aussi des sources hors de l'école française).

Patrick Schaefer, L'art en jeu 24 octobre 2006

Gothic Nightmares Fuseli, Blake and the Romantic Imagination à la Tate Britain jusqu'au 1er mai 2006

Après un portrait de Füssli et une description rédigée par Lavater, l'exposition débute avec le tableau de Füssli Le Cauchemar daté de 1782 pour en montrer la fortune critique tout en évoquant également l'évolution de l'oeuvre de l'artiste. Le propos certes très dense est terriblement confus et pêche par des anachronismes justifiés par des proximités iconographiques. Une partie des oeuvres de la belle rétrospective Johann Heinrich Füssli présentée au Kunsthaus de Zurich sont bien mises en valeur tout en élargissant le propos pour le rendre plus attractif. Succès et influence de l'oeuvre sont expliqués par les troubles et les guerres qui suivent la Révolution française, mais finalement la question essentielle n'est pas traitée: pourquoi ce tableau en 1782?

L'exposition est divisée en 8 chapitres aux titres plutôt sensationnels. 1. La Cauchemar. Fuseli et l'art de l'horreur. 2 Un classicisme pervers. 3. Les superhéros. Le serment du Grütli en l'occurence. 4. L'atmosphère gothique. 5. Sorcières et apparitions. 6 Fées et femmes fatales. Présente sutout les toiles de Fuseli consacrées à Shakespeare notamment au Songe d'une nuit d'été. 7. Révolution, révélation et Apocalypse. 8. Le Cauchemar et la culture moderne. Le contexte révélé par l'exposition est évidemment intéressant notamment le chapitre consacré aux sorcières. Une projection de phantasmagories qui avaient beaucoup de succès en Europe dès 1790 et à Londres dès 1801 est reconstituée. De nombreuses caricatures surtout de James Gillray et des oeuvres de William Blake profondément marqué par Füssli sont présentées. La comparaison entre la rétrospective de Zurich et la présentation de Londres est intéressante parce qu'elle révèle deux conceptions profondément antagonistes de l'exposition!

Patrick Schaefer, L'art en jeu, 5 avril 2006

Johann Heinrich Füssli, The Wild Swiss, Kunsthaus Zurich jusqu'au 8 janvier 2006

Le Kunsthaus de Zurich présente jusqu'au 8 janvier une rétrospective complète de l'oeuvre de Johann Heinrich Füssli (1741 - 1825). Bien que l'artiste ne soit jamais retourné dans sa ville natale, une fois établi et reconnu à Londres, l'institution zurichoise abrite la plus grande collection d'oeuvres de Füssli, en particulier des dessins remarquables, elle propose ainsi 60 peintures et 120 dessins et lithographies.

Issu d'une famille d'artistes, Füssli fut pourtant destiné à la théologie, ce n'est que tardivement qu'il décida de se tourner définitivement vers la peinture. L'exposition retrace les principales étapes biographiques de sa carrière: La Suisse, l'Allemagne, l'Italie et Londres. Elle met en évidence les grands engagements artistiques pour évoquer les oeuvres littéraires de Shakespeare, Milton, Homère et aussi le Niebelungen Lied. Füssli fut professeur, puis directeur de la Royal Academy. Il développa un univers peuplé de fées et de sorcières qui exerça une influence considérable sur l'art de son temps et tout le XIXe siècle.

Après s'être consacré à l'histoire suisse avec Le Serment des trois Suisses et Le Saut de Tell, Füssli s'est tourné vers la littérature. Ce qui fit sa gloire et exerça une influence durable sur l'art et la littérature britannique, c'est la peinture d'un Cauchemar en 1782. William Blake qui grava plusieurs oeuvres fut son ami. Füssli fut aussi l'un des premiers à utiliser la lithographie. L'exposition rend largement justice aux qualités de dessinateur de l'artiste en présentant un très grand nombre de feuilles magnifiques.

Il est intéressant de noter que cette exposition ne sera que partiellement reprise par la Tate Britain à Londres qui a choisi de mettre l'accent sur l'aspect gothique de l'artiste en présentant également d'autres contemporains sous le titre: Gothic Nightmares: Füssli, Blake and the Romantic Imagination du 15 Février au 1er Mai 2006

Patrick Schaefer, L'art en jeu, 20 octobre 2005

Bâle, Öffentliche Kunstsammlung

Arnold Böcklin 19 05 01 - 26 08 01 (l'exposition sera reprise au Musée d'Orsay à Paris et à la Bayerische Staatsgemäldesammlungen à Munich)

Est-ce vraiment pour ses peintures que l’on s’intéresse à Böcklin ?

Pour cette rétrospective destinée à marquer le centenaire de la mort d'Arnold Böcklin(1827-1901), le musée de Bâle a choisi une approche très sobre, pour ne pas dire traditionnelle. Les toiles sont présentées dans un ordre chronologique avec quelques regroupements thématiques et de brèves notices qui visent à éclairer l’iconographie des compositions. Aucune tentative de mise en relation avec des esquisses, des dessins, aucune allusion à des travaux extérieurs. Par exemple la décoration pour l’ancien musée de beaux-arts de Bâle. Aucune évocation des grands amis comme Jakob Burckhardt ou Rudolf Koller. Aucun décrochage sur la mélancolie de l’artiste, sur ses recherches techniques, ses projets de machines volantes. Seule la peinture est ici proposée au regard du spectateur. Les dessins appartenant à la collection du musée sont présentés dans deux galeries qui ne sont pas signalées, ni inclues dans le parcours de l’exposition. Les questions, les problématiques sont traitées dans le catalogue.

Il s’agit d’un parti pris de sobriété absolue assez compréhensible, car Böcklin, dont les toiles sont familières à celui qui visite les musées suisses, a de plus fait l’objet de toutes sortes de mises en perspective au cours des dernières années. La plus récente étant l’exposition du Kunsthaus de Zurich en 1998 qui présentait de manière spectaculaire, vertigineuse, mais très peu « objective » l’influence de Böcklin sur Giorgio de Chirico et Max Ernst (Arnold Böcklin, Giorgio de Chirico, Max Ernst, eine Reise ins Ungewisse, Zurich, Kunsthaus, 1997-1998) . Prenant le contre-pied de cette dernière manifestation, cette exposition est proche de la brève et excellente étude publiée par Franz Zelger en 1991 sur L’île des morts qui proposait d’examiner la genèse de cette toile, ou plutôt de ces toiles puisqu’il y eut 5 versions, dans le développement du travail de Böcklin (Franz Zelger, Arnold Böcklin, Die Toteninsel, Selbstheroisierung und Abgesang der abendländischen Kultur, Fischer, Frankfurt am Main, 1991). Une approche sobre qui permettra peut-être le développement de regards nouveaux, « vierges »? En concentrant l’attention sur les peintures, on apprécie le recours constant de Böcklin à la métaphore qui se traduit non seulement par des choix iconographiques, le recours à la mythologie pour évoquer des préoccupations actuelles, mais aussi par une expression picturale qui va à l’essentiel. Si l’exposition ne paraît guère « trendy », elle réussit pourtant à mettre en valeur la peinture de Böcklin. Ce parti-pris de neutralité, « d’objectivité » touche également l’éclairage qui dans la mesure du possible est naturel, les fenêtres latérales jouant leur rôle. C’est là que l’on perçoit le mieux la relativité, l’ambiguïté et les limites de cette approche. En effet dans les premières salles, les œuvres sont très difficilement lisibles. Böcklin ayant peint des toiles sombres. Certes on comprend ainsi mieux pourquoi il a changé de technique et s’est tourné vers la peinture à la cire. Il a produit alors des œuvres claires qui ne posent plus aucun problème de perception. La situation se détériore toutefois dans la salle consacrée aux 3 versions de l’île des morts, en effet divers reflets rendent à nouveau la perception très difficile. Evidemment à la fin du parcours la question reste ouverte, est-ce vraiment pour ses peintures que l’on s’intéresse à Böcklin aujourd'hui? N'est-ce pas plutôt pour son invention iconographique et l'atmosphère qui se dégage de certaines toiles?

Patrick Schaefer, L’art en jeu, 21 mai 2001

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