A voir au plus vite

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Bâle 20 août 2025

Fondation Beyeler:  Vija Celmins jusqu’au 21 septembre

Le ciel du mois d’août étoilé et ces planètes que l’on découvre peu avant l’aube, proches d’un croissant de lune intense sont assurément une parfaite préparation à la visite de l’exposition Vija Celmins (1938). Une figure de l’art très réputée, mais peu connue que l’on découvre dans une grande rétrospective, enrichie d’un film excellent qui présente cette personnalité en pleine forme.
On découvre une œuvre hyperréaliste, engagée à ses débuts, la Kunsthalle de Hambourg a d’ailleurs présenté en 2023 une exposition Gerhard Richter / Vija Celmins.
Elle se consacre à la reproduction avec une minutie de moine médiéval des ciels étoilés en peinture et dessins, mais aussi de la neige ou de la structure d’un coquillage, d’une céramique.
En sculpture elle reproduit exactement en bronze peint des pierres et des ardoises.

Musée Tinguely Julian Charrière jusqu’au 2 novembre. Après les ciels de Vija Celmins, c’est dans les vastes abimes sous-marines que nous conduit l’artiste morgien Julian Charrière, ses documentaires engagés, présentés dans une nuit complète se répartissent sur trois étages du musée Tinguely.

Dans le parc on découvre Rebecca Moss & Augustin Rebetez avec un Train fantôme prolongé jusqu’au 21 septembre, après avoir été vu par 35’000 personnes déjà.

Avignon 10 juillet 2025

Avec Othoniel Cosmos ou les Fantômes de l’amour jusqu’au 4 janvier 2026, nous partons sur les traces des poèmes de Pétrarque, Jean-Michel Othoniel propose une balade poétique dans dix sites patrimoniaux d’Avignon dont les bains Pommer qui viennent d’ouvrir et offrent une évocation de l’hygiène personnelle au début du XXe siècle. Il déploie son langage artistique fait de boules et de briques en verre qui surgissent comme une étonnante mosaïque en bleu, rouge, argent ou or. A l’exception du Palais des Papes, du Pont d’Avignon et de la collection Lambert, l’entrée dans tous les musées est gratuite.

La collaboration avec de nombreux artisans d’art a permis de réaliser ce très grand nombre d’œuvres. Les interventions sont parfois discrètes comme au Petit palais, où il s’est inspiré des auréoles des saints peints par Boticelli ou plus massives comme au Palais des papes qu’il occupe entièrement. Le parcours souligne la diversité des musées locaux qui ont un caractère de cabinet d’amateur comme le musée Requien consacré aux sciences naturelles. Une belle initiation pour ceux qui ne connaissent pas encore Avignon et un regard neuf pour ceux qui l’ont déjà visitée. La référence à la botanique souvent abordée par l’artiste, la célébration de la lumière avec ces jeux de briques en verre opaque ou ces assemblages de boules argentées, dorées qui forment une succession de corolles qui s’affirment avec douceur. On trouve chez cet artiste un minimalisme poétique qui évoque Donald Judd. Un langage simple fait de briques et de boules, parfois des cercles. La couleur qui surgit de blocs opaques permet une grande souplesse d’adaptation au site concerné.

Le culte de la nature et de l’amour évoqués par les images des yeux, du miroir, de l’éclair, des perles, des nœuds sont au cœur du Canzionere de Petrarque. Ils inspirent le cheminement proposé par Jean-Michel Otthoniel à travers l’ancienne capitales des papes.

Lyon 10 juillet 2025

Musée des beaux-arts de Lyon

François Rouan jusqu’au 21 septembre

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