Musée du Louvre: Raphaël. Les dernières années 11 octobre 2012 – 14 janvier 2013.
Dans la suite directe de l’exposition présentée ce printemps: La Sainte Anne, l’ultime chef-d’oeuvre de Léonard de Vinci qui montrait comment La dernière toile de Léonard qu’il laissa inachevée fut en fait un thème qu’il poursuivit depuis 1500, le musée du Louvre propose un examen de l’oeuvre de Raphaël. A travers les toiles, les dessins du maître et l’activité de ses principaux assistants. L’exposition souligne l’activité débordante de l’artiste et la difficulté à distinguer la main du maître de celle des ses aides, en particulier Giulio Romano et Gian Francesco Penni. Mort à 37 ans, Raphaël a répondu à un nombre stupéfiant de commandes, l’exposition nous fait entrer dans la fabrique du peintre. Elle commence avec de grands retables commandés pour des églises par de riches mécènes ou par le Pape comme cadeau à François 1er, raison pour laquelle ils figurent aujourd’hui dans les collections du Louvre. Des dessins sont mis en relation avec ces oeuvres. Le dessin élément essentiel, car les idées développées par Raphaël sont souvent réalisées par ses aides. On évoque le chantier des Stanze du Vatican entre 1508 et 1520, les cartons de tapisseries, les innombrables tableaux de dévotion représentant, la Vierge et pour terminer en apothéose on trouve de magnifiques portraits de Raphaël.
Patrick Schaefer, l’art en jeu 30 novembre 2012
Michelangelo Drawings. Closer to the Master Britsh Museum jusqu’au 25 juin 2006
L’exposition Michelange (1475 – 1564) veut montrer que les dessins très connus de l’artiste, en particulier ceux réalisés à la craie rouge, qui figurent dans tous les ouvrages consacrés à cet art ne sont pas des oeuvres autonomes, mais des projets pour la Sixtine ou d’autres travaux. En s’appuyant sur les très vastes collections du British Museum, de l’Ashmolean Museum à Oxford et du Teyler Museum à Haarlem en Hollande, la présentation situe les dessins dans leur contexte en évoquant tout le déroulement de la carrière de Michelange d’une manière didactique.
90 oeuvres originales de Michelange figurent dans l’exposition sur les 600 dessins de l’artiste répertoriés. A noter que les 22 dessins des collections royales qui ont été exposés en 1998 dans l’exposition Michelangelo and his influence. Drawings from Windsor Castle ne figurent pas dans cette exposition.
L’exposition propose un parcours chronologique. Elle évoque La collaboration de Michelange avec Ghirlandajo dont quelques dessins sont montrés, puis la réalisation du David à Florence. L’installation à Rome, une place importante est faite aux dessins préparatoires pour le plafond de la chapelle Sixtine (1508 – 1512), des animations digitales, des photographies et des projections établissent la relation avec les oeuvres achevées. Les travaux d’atelier, la formation des collaborateurs sont montrés, puis l’on passe à la réalisation du Jugement dernier 1534 – 1541. L’exposition s’achève sur des compositions religieuses La Lamentation, 1530-35, La Crucifixion ou encore La Mise au tombeau que l’artiste modifie de façon obsessionnelle alors que les 30 dernières années de sa vie furent consacrées à l’architecture. En plus des dessins de nombreuses lettres de l’artiste sont présentées (1’400 ont été conservées).
British Museum. Michelangelo Drawings 23 mars – 25 juin.
Patrick Schaefer, L’art en jeu, 5 avril 2006 |