Malte 24 – 31 mars 2007
En arrivant de nuit je découvre depuis l’avion les innombrables lumières de l’île et je me dis tout de suite que la surpopulation doit être un problème ici. Les localités comme à La Vallette sont totalement construites.
Il y a 400’000 habitants à Malte. Et la longueur maximale de l’île est d’environ 30 km. La surface totale de 300km2. La circulation automobile est difficile et les bus pour La Vallette sont pleins. L’une des caractéristiques de Malte est la rareté des arbres, à peine quelques petites forêts et parfois des vallons cultivés où poussent des palmiers, des arbres fruitiers et une végétation très dense. Parti à pied devant l’hôtel et je suis tout de suite émerveillé. La vue sur la mer bien sûr, mais pour y parvenir la petite route goudronnée dessert un grand nombre de petites parcelles cultivées entourées de murs de pierres imposants. En ce moment on récolte des pommes de terres et les plantes de haricots ont une dimension imposante. Partout fleurissent les fleurs sauvages de couleur jaunes ou violettes surtout.
Victoria (Gozo). Si la Vallette est une ville entièrement fortifiée on retrouve sur toute l’île et à Gozo des fortifications et des châteaux de diverses époques jusqu’à la dernière guerre.Victoria (Gozo) Je suis descendu à travers la ville et j’ai marché en direction d’une petite station du bord de mer Marsalforn Bay en me retournant pour voir la citadelle. Le site néolithique de Ggantija est magnifiquement situé, il domine toute l’île de Gozo. On voit dans l’axe du temple la grande église de Xewkija.
Riga 13 – 17 novembre 2007
A Riga, capitale de la Lettonie à plus de 2’200km de Lausanne. Il y a une vieille ville (qui comprend aussi plusieurs bâtiments 1900) et une ville nouvelle surgie au tournant du 20ème siècle sous la direction notamment de Mikail Eisenstein, père du cinéaste Sergei. L’urbanisme de la ville est remarquable avec de grandes avenues, de nombreux parcs et un équilibre général des bâtiments magnifiques sans doute est-ce l’influence de Saint Pétersbourg. Cette cité devait être très riche, car elle dispose d’une banlieue huppée au bord de la mer, Jurmala, enrichies d’innombrables villas construites également au début du 20e siècle et un autre quartier de villas 1900 Mezaparks où se trouvent un zoo et un lac.
On parcourt les rues le nez en l’air pour découvrir les décorations 1900 des bâtiments. Les décors sont géométriques, figuratifs, beaucoup de masques grimaçants, mais aussi des scènes complètes de farandoles et inspirés par la nature animaux et plantes. Il y a également des bâtiments du 19ème siècle plus anciens de style néogothique ou néoclassique. L’opéra construit au 19ème , totalement refait récemment, est splendide. L’académie des beaux-arts est un beau bâtiment néogothique et à côté le musée des beaux-arts aux formes classicisantes consacré à l’art letton est un édifice magnifique. Certains bâtiments ont été refaits récemment ils sont assez clinquants, d’autres sont dans un état plus ou moins proche de la ruine. On voit encore aussi les maisons en bois peints qui ont été remplacées le plus souvent par de nouveaux bâtiments vers 1900.
Madère 4 -14 mai 2009
06/05/2009 Sao Vicente – Seixal
Premier jour à Madère. Je suis au Nord de l’île a Sao Vicente. Marché en suivant l’ancienne route le long de la côte. Nuages, embruns, la mer est agitée.
L’odeur des capucines partout. Arrivé à Seixal la localité suivante, un joli site qui possède une petite plage et deux piscines creusées dans la lave, mais pas question de baignade: il fait frisquet.
Retour en bus. On a construit et on construit encore des tunnels et de nouvelles routes partout, mais très peu d’usagers.
08/05/2009 Levada, Funchal
Le 6 je suis ma première levada au-dessus de Sao Vicente. Une bonne heure et demi de montée avant de suivre un bisse dans une forêt foisonnante et des vues superbes vers les montagnes ou la mer.
Le 7 une journée autobus pour aller à Funchal 1h 30 pour aller par la voie rapide et 3h. pour revenir en passant par les villages et le col d’Encumeada.
Le centre de Funchal est imposant avec ses maisons blanches entourées de pierre noire, il y a de nombreuses églises. Une belle promenade le long de la mer. Montée au jardin botanique: c’est raide, raide, puis télécabine pour Monte au-dessus d’une vallée sauvage préservée.
9/05/2009
Grottes de lave, Je poursuis mon exploration de Sao Vicente qui semble un lieu désert, mais abrite en fait un centre de vulcanologie très hollywoodien et bien fréquenté. La pluie est peu favorable aux excursions, les montagnes sont dans les nuages.
Le lendemain je visite encore un petit écomusée très bien fait qui présente l’extraction de la chaux, le site est magnifique.
12/05/2009; 4 saisons par jour
Dimanche je prends le bus de 8h., le seul pour monter au col d’Encumeada et suivre le chemin des crêtes. Malheureusement après 2 heures de grand beau temps, les nuages, puis la pluie arrivent.
Mardi journée bus Arco de San Jorge, Santana puis Funchal et retour à Sao Vicente. Il y a plusieurs compagnies de bus à Madère. Après Arco de San Jorge on change de compagnie, les horaires ne sont pas coordonnés: il faut attendre 1h. 30. Presque chaque promontoire vertigineux a été colonisé par un village.
Un diaporama sur Youtube: https://youtu.be/_WGlIJscf-Q
Sicile 29 avril – 12 mai 2010
L’avion me conduit à Catane, il existe une liaison directe par air Malta depuis Genève. Vol agréable, mais arrivée tardive qui m’oblige à prendre un taxi, ce dernier profite un peu de la situation. Catane fait partie de ces villes siciliennes détruites par un tremblement de terre au XVIIIe siècle et reconstruite par des généraux espagnols urbanistes. Les rues se croisent à angle droit, les portes d’accès et les églises baroques scandent clairement les avenues. Ce qui frappe à Catane, c’est le grand marché aux poissons et aux fruits et légumes, proche de la cathédrale et la statue de l’éléphant emblème de la ville.
Après un bref parcours de la ville, départ en train pour Syracuse. La gare proche du port est assez éloignée du centre ville ; il faut traverser des zones de terrains vagues en chantier. Le parcours de la côte n’est guère pittoresque, car il s’agit d’une zone industrialisée et puis il y a les vergers d’agrumes et les montagnes proches des côtes. A Syracuse aussi la gare est à une demi-heure du centre historique. Le dilemne est de prendre un hôtel près de la gare, ce qui facilite l’accès aux transports publics pour visiter la région ou d’aller sur l’île au centre. J’ai choisi la première, ce qui avait des avantages et quelques inconvénients. La partie antique de la ville est par contre proche de la gare. J’ai beaucoup aimé Syracuse. Cette cité évoque un peu La Valette, en moins spectaculaire. C’est une ville agréable avec beaucoup de bons restaurants. La cathédrale, qui serait l’un des premiers bâtiments chrétiens d’occident est très touchante, le culte de Saint Lucie et la toile de Caravage également. Il y a un joli musée des beaux-arts et un immense musée archéologique, très intéressant.
Parmi les nombreuses villes baroques des environs (Il y a encore Modica, Scicli, Ipsica, qui ne sont pas d’un accès très aisé sans voiture, j’en ai visité deux. Noto est à une heure et Raguse, plus éloignée. Elles sont issues de l’imagination d’un général espagnol après le tremblement de terre de 1693, elles méritent le détour.
Ensuite j’ai suivi la côte jusqu’à Agrigente dans un parcours en train, puis en bus assez sportif par Raguse, Gela et Licata. La ville d’Agrigente et la vallée des temples sont absolument magnifiques. Très beau parcours en train à travers la montagne sicilienne jusqu’à Palerme avec un horaire cadencé toutes les deux heures, un excellent voyage. Monreale et Palerme sont également des lieux fascinants.
De Palerme je retiens de fortes impressions architecturales et urbanistiques. Pour commencer dans le rempart extérieur se trouve le château normand qui abrite la chapelle palatine décorée de mosaïques romanes qui suivent le même programme qu’à Monreale. Les portes de la ville sont conservées, ce qui implique un embouteillage permanent qui concerne également les transports publics. Il vaut mieux tout faire à pied et les distances sont assez grandes. La cathédrale associe une quantité de styles, elle24 offre depuis l’extérieur un spectacle absolument saisissant. A signaler la Galleria d’arte moderna. Plus loin on découvre le Palazzo Belmonte Riso qui abrite le musée d’art contemporain de la Sicile. Ensuite on arrive au centre baroque de la ville les quatro canti. Il y a un immense marché sur la gauche avec notamment poissons légumes, câpres. Il est très authentique. Avant d’arriver à la mer et au port on découvre le Palais Abatellis un musée modernisé qui abrite les collections d’art ancien de la galerie régionale de Sicile, notamment un Antonello da Messina. Il existe aussi un parcours de différentes églises baroques gardiennées qui sont très intéressantes. Un effort important de réhabilitation des musées est en cours, pour l’art contemporain notamment. Le musée archéologique était toujours en travaux, mais la réouverture devait être imminente. Enfin il faut relever la zone du jardin botanique avec un parc public de style pompéïen assez fascinant. Mais Palerme ne se limite pas à la zone baroque romane, il y a aussi une partie fin 19e début 20e très impressionnante. D’abord l’immense opéra et plus loin sur une place gigantesque la salle de concert qui ressemble au Royal Albert Hall. Il y a encore plusieurs bâtiments intéressants.
Le voyage se poursuit avec la magnifique baie de Cefalu et son église normande. Le parcours en train s’achève par un parcours plus chaotique avec changement à Messine et beaucoup de retard jusqu’à Taormina, le site le plus touristique de toute l’île et de là j’ai pris un bus sans problème jusqu’à l’aéroport de Catane. En 10 jours je n’ai pas visité tous les sites intéressants de Sicile, mais une partie et ce fut une bonne expérience.
Prague – Vienne 2011
Slovaquie – Pologne 2013
Corée du Sud – Helsinki 2014
Ajaccio 2015
Carnaval de Bâle 2015
Crète 31 mars – 11 avril 2016
Bourgogne – Saragosse 2017
D’Aoste à Piacenza 4 mai – 18 mai 2018