Journées photographiques de Bienne

Bienne mai 2017. Journées photographiques du 5 au 28 mai: Extrême

Bienne 27 août 2015. Journées photographiques de Bienne jusq’au 20 septembre 2015. Le thème de cette année est Adaptation.

Festival de la photographie émergente, les journées photographiques ne sont pas le résultat d’un concours, mais d’un choix curatorial. Elles proposent 22 expositions réparties entre artistes suisses et étrangers à 50% dans divers lieux de la ville. Elles dressent une sorte d’état du monde à travers des situations qui relèvent de l’urbanisme, de la science ou de l’anthropologie.

Bienne 6 septembre 2013 Journées photographiques de Bienne jusqu’au 29 septembre.

Inflexions. Un monde en équilibre – déséquilibre, un moyen d’expression en constante mutation, aux innombrables possibilités; ce sont ces deux aspects de la réalité photographique aujourd’hui que les journées photographiques de Bienne évoquent par une étonnante confrontation de démarches très diverses. 25 expositions sont réparties dans la ville. Illustrons cette variété par quelques exemples. Ursula Bielmann avec Deep Weather, montre la population du Bangladesh qui lutte contre les inondations. Christophe Chammartin documente les paradoxes de l’agriculture en Roumanie: d’un côté ceux qui doivent s’expatrier en raison de la misère et de l’autre ceux qui, venus d’Allemagne ou de Suisse, développent de grands domaines grâce aux subventions européennes. La manifestation montre aussi le très beau film d’Adrian Paci, The Column qui évoque la réalisation d’une colonne en marbre sur un bateau en mer, pour économiser du temps et de l’argent. Will Steacy s’intéresse aux ébranlements qui touchent le monde de la presse avec la disparition des journaux. Sur le plan des techniques maintenant. Grégoire Cheneau présente de grands portraits ceux-ci sont formés par l’accumulation d’innombrables photos (100 prises de vue en 2 heures) qui permettent de rendre compte de la complexité de la représentation d’un être humain, à l’opposé de l’instantané. Dans une démarche qui se rapproche des problèmes soulevés dans les portraits peints de Lucian Freud. Maya Rochat explore différents supports du médium photographique, la bâche, le papier peint. D’autres domaines d’utilisation de la photographie sont évoqués avec la revue de mode Dorade. La manifestation soigne un équilibre entre les créateurs locaux, suisses et internationaux. Le prix Rado a été décerné à Olivier Christinat pour des photographies prises au Japon avec un téléobjectif très puissant et qui invitent à une réinterprétation. Fermé lundi et mardi. Patrick Schaefer L’art en jeu, 8 septembre 2013

Bienne 9 septembre 2012 Les Journées photographiques de Bienne sont à découvrir jusqu’au 30 septembre. Autour du thème très actuel Voir et être vu, 24 photographes déclinent des comportements bien différents face à cette problématique. Elle touche l’appropriation, l’image volée, la frontière entre le public et le privé, l’exhibitionnisme déployé sur la toile ou les innombrables systèmes de surveillance qui envahissent le monde actuel. Joan Foncuberta s’intéresse aux autoportraits réalisés dans un miroir que les gens publient sur la toile, qui révèlent un exhibitionnisme plus ou moins exacerbé. Alors qu’Edgar Leciejewski réalise de grands portraits en pied à partir d’images floutées par google maps. Elles lui offrent un inventaire d’attitudes, de poses, des gens se déplaçant dans la ville, sans se savoir observés, impossible à réaliser avec un appareil de photo. Anita Cruz-Eberhard inventorie précisément les 4’200 types de caméra de surveillance qui se sont multipliées aux Etats-Unis depuis 2001. Erwan Fichou, dans un esprit totalement différent, avec un appareil sur trépied, réalise des portraits d’arbres taillés le long des rues de Mexico. Il les a transformés en miradors en invitant des passants à s’installer sur ces improbables tourelles. Les approches retenues sont ainsi extrêmement diverses et vont des prises de vue de hasard, inconscientes, aux travaux à l’esthétisme troublant d’Amir Hossein Keihani Black Birds. Dans lesquels il se met en scène couvert d’un tchador. Le parcours centré autour du centre PasquArt et dans la vieille ville de Bienne offre une vision éclatée qui invite à réfléchir à tous les aspects de l’usage de l’image aujourd’hui. L’art en jeu, Patrick Schaefer 9 septembre 2012

Journées photographiques de Bienne 2011 Le temps fait son oeuvre jusqu’au 25 septembre 2011. L’édition 2011 des journées photographiques de Bienne marque le 15ème anniversaire d’une manifestation qui a pris de l’ampleur avec un budget de 300’000fr. et environ 5’000 visiteurs attendus. La formule propose un parcours à travers Bienne qui se termine à Nidau, 26 expositions de photographes suisses et internationaux sont proposées. Le thème retenu cette année: le temps fait son oeuvre est vu sous des angles très différents. Ils vont de la disparition de l’empreinte photographique, (photos de famille trouvées dans un carton à souliers, Seba Curtis) ou même de son absence sur le papier sensible, (collection de papiers photos non développés F. & D. Cartier). De la superposition d’images et d’époque différentes (das doppelte Lottchen), aux techniques de prises de vue, au montage qui accumulent différents moments sur la même épreuve ( Jules Spinatsch montage panoramique de vues de caméras de surveillance ou Alban Lécuyer montage de destructions de bâtiments). La perception de l’image peut être uniquement nocturne ( Nicole Hametner), à moins que le temps de pose ne transforme une image nocturne de la montagne en une image diurne (Roger Frei). Certains adoptent une approche conceptuelle de la répétition du quotidien comme Daniel Willen qui réalise une épreuve polaroid de sa tasse de café, toujours la même, confrontée aux titres de la NZZ, tous les jours différents. Hans-Christian Schink, à travers un temps de pose d’une heure, transforme le soleil en une barre noire dont la position évolue comme l’aiguille d’un cadran solaire. George Aerni quant à lui fixe le moment où les gens allument leur télévision dans les tours de Hong Kong. L’art en jeu, Patrick Schaefer 5 septembre 2011.

Journées photographiques de Bienne: Bande à part jusqu’au 27 septembre 2009 Sous ce titre les journées photographiques ont réuni dans 8 lieux des travaux de photographes qui se consacrent à la représentation de divers groupes sociaux, communautés appartenant à des univers très différents: il peut s’agir de marginaux ( Alexander Odermatt, Andri Pol, Ingrid Wildi), de touristes ( Mathieu Gafsou, Oliver Lang), du monde du travail (Christophe Chammartin, Martin Kollar, Catherine Leutenegger, Christian Lutz), de la boxe ( Anja Schori) ou de paranoïaques ( Nicolas Savary, Fabian Biasio) notamment. Une place particulière est accordée aux photographies de Charles Fréger qui est fasciné par les uniformes anciens et ceux qui les portent, mais chaque photographe dispose d’un espace complet qui donne un bon aperçu de son travail. L’exposition est très dense et variée par le thème choisi qui est évidemment vaste et ouvert. Patrick Schaefer L’art en jeu 5 septembre 2009

Journées photographiques de Bienne Make believe. Mise en scène jusqu’au 28 septembre 2008 Les journées photographiques de Bienne nous invitent à découvrir une vingtaine de photographes autour du thème de la mise en scène. Alors que pendant longtemps le monde de la photographie a valorisé ce qui semblait spontané, instantané, pris à l’improviste ; depuis une vingtaine d’années, c’est l’illusion, la construction de l’image, la mise en scène qui prédominent largement. Une tendance qui s’est encore accentuée avec les possibilités offertes par les développements de la photographie numérique. Loin des grands noms qui ont marqué ces développements de Cindy Sherman à Jeff Wall ou Andreas Gursky, les journées de Bienne nous proposent un état de la question sur la scène essentiellement helvétique, en présentant des photographes connus ou moins connus. Un espace est également réservé aux étudiants de l’école d’art de Bienne qui ont travaillé sur ce thème. L’exposition se déploie au centre Pasqu’art sur un étage avec 7 artistes, au musée Schwab, au musée Neuhaus et dans plusieurs lieux d’exposition en vieille ville.