Thomas Scheibitz

Baltic. Center for Contemporary Art présente Thomas Scheibitz: One Time Pad 26 juillet – 3 novembre 2013.

Frankfurt, le Musée d’art contemporain présente 200 oeuvres de Thomas Scheibitz jusqu’au 13 janvier 2013.

Le musée d’Innsbruck Galerie im Taxispalais présente une exposition Thomas Scheibitz du 25 septembre au 28 novembre 2010.

Thomas Scheibitz est l’un des artistes sélectionnés pour représenter l’Allemagne à la Biennale de Venise 2005.

Thomas Scheibitz jusqu’au 30 mai 2004

Le Centre d’art contemporain à Genève propose 28 sculptures peintes et une cinquantaine de dessins de Thomas Scheibitz jusqu’au 30 mai 2004.

L’exposition est une véritable installation colorée dans laquelle les différentes pièces réalisées notamment en mdf, en bois ou en aluminium se répondent, renvoient les unes aux autres par différents jeux de perspectives et l’utilisation de fenêtres. On reconnait des objets, des animaux, il y a beaucoup d’humour, mais aussi un sens de la forme, de la couleur, de la présence des objets dans cette réalisation. Scheibitz est passionné par la perspective et le collage, l’agglomération, les rencontres fortuites, puis construites d’éléments, qui à piori, n’étaient pas destinés à se rencontrer. Alors que dans ces peintures on sentait la lutte avec le cadre, la volonté d’en sortir, ici on assiste à la mise en espace d’une peinture. Des enjambements, des recoupements qui sont tout à fait passionnants.

Patrick Schaefer, 11 mars 2004

Thomas Scheibitz, Ansicht und Plan von Toledo, jusqu’au 11 mars 2001

Le Kunstmuseum de Winterthour présente une exposition du peintre allemand Thomas Scheibitz, né en 1968. Formé à Dresde, il vit à Berlin.

Ses oeuvres décoiffantes reprennent à la vitesse d’une soucoupe volante toutes les questions posées par la peinture depuis plus d’un siècle. En réalité depuis beaucoup plus longtemps, puisque l’ensemble de l’exposition est une suite de variations, véritable déconstruction de la vue de Tolède peinte par Le Greco.

On est loin d’une invitation à la contemplation. Il s’agit d’un travail ludique, énergique, décapant, extrêmement virtuose. Scheibitz joue avec les tensions du cadre, de l’espace pictural, du sujet, des couleurs et des formes. Par son côté systématique la démarche peut paraître académique ou par trop démonstrative, mais elle est incontestablement fascinante. A propos de cet artiste certains mentionnent Kokoschka, d’autres Baselitz, ou encore Viallat, Lüperz, Tuymans et Gary Hume, la liste paraît sans fin. Dieter Schwarz a choisi de consacrer la salle qui jouxte l’exposition aux oeuvres de Gerhard Richter, et des parallèles solides peuvent bien sûr être tissés avec cet artiste. Ceci dit Scheibitz intègre avant tout le langage de la b.d. et des mangas dans une problématique qui appartient à la tradition de la peinture. Le résultat est étonnant.