Archives mensuelles : mars 2017

Jardins, mythe de la fleur

Collection d’arrosoirs dans l’exposition Jardins, Paris mars 2017

Paris 30 septembre 2021: Musée du Petit Palais: Jean-Michel Othoniel, le théorème de Narcisse  28 septembre – 2 janvier 2022.

Depuis 1997 Jean-Michel Othoniel (1964) travaille le thème du collier réalisant des perles en verre de Murano. Ici on retrouve ces colliers, mais aussi divers assemblages de briques colorées toujours en verre qui investissent les escaliers du Petit Palais, certaines salles et le jardin. L’exposition est divisée en trois parties: la rivière, le jardin et la grotte, 70 sculptures sont ainsi réparties.


Paris Grand Palais Jardins jusqu’au 24 juillet 2017. Sous ce titre, on nous propose une vaste présentation qui associe art contemporain et ancien dans une approche thématique. Tout en affirmant vouloir dresser une histoire du jardin, elle rassemble en effet des pièces rarement vues comme des plans de jardin, l’exposition s’appuie en grande partie sur des oeuvres qui appartiennent à l’histoire de la peinture, notamment l’art contemporain. L’exposition s’ouvre par une confrontation entre Giuseppe Penone et Albrecht Dürer. La seconde pièce sous le titre Humus, montre des toiles de Jean Dubuffet. Avec les espaces suivants intitulés Botanique et Arboretum, on découvre des herbiers, des livres illustrés de gravures, une xylothèque, mais aussi des photos de Jeff Wall, Rodney Graham, ou les travaux de Herman de Vries. Plus loin ce sont des bijoux inspirés par la nature. Dans une section intitulée « Jardiniers », on découvre une vaste collection d’arrosoirs et d’outils. Au rez, dans les sections Allée et Bosquet, on évoque les jardins à la française, leurs plans et de grandes peintures montrant des châteaux, avec bien sûr également le film de Peter Greenaway, Meurtre dans un jardin anglais. Tout d’un coup, on découvre une salle entière consacrée aux photographies de Wolfgang Tillmans. Continuer la lecture

Au-delà des étoiles. Traces du Sacré

Je rassemble sur cette page les compte-rendus d’exposition qui tournent autour du mysticisme dans la peinture.

Paris 8 juillet 2019

Beaubourg, Centre Pompidou, Préhistoire une énigme moderne jusqu’au 16 septembre 2019

Cette exposition brosse une véritable histoire de l’art du XXe siècle et du XXI siècle en France surtout, mais également en Allemagne, aux Etats-Unis et en Angleterre sous l’angle de l’influence de la préhistoire. La sélection des œuvres est excellente et commence de façon étonnante avec trois belles toiles de Cézanne et des dessins et des estampes d’Odilon Redon. Ces deux artistes en effet avaient chacun un ami au courant de l’évolution des études géologiques et étaient conscients d’une nouvelle lecture des masses rocheuses qui s’exprime dans leurs oeuvres. Les pièces de la préhistoire, peu nombreuses, sont intégrées à la présentation d’œuvres qu’elles ont motivées.


Paris: Musée d’Orsay, Au-delà des étoiles, le paysage mystique de Monet à Kandinsky jusqu’au 25 juin 2017. L’exposition commence en fanfare avec 4 cathédrales, 2 meules de foin et 2 peupliers de Monet, ils introduisent une première section intitulée Contemplation. Conçue au Canada, où elle a été montrée auparavant à la Art Gallery of Ontario, l’exposition incarne un point de vue défini par l’étude d’une école de peinture de paysage de ce pays, dit le Groupe des Sept. Après la présentation des artistes français, dans la deuxième et la troisième partie intitulées Bois sacrés et le divin dans la nature avec Gauguin, Maurice Denis, Emile Bernard ou Giovanni Segantini. Continuer la lecture