Per Kirkeby

Per Kirkeby est décédé en mai 2018

Le Schlosswilhelmshöhe à Kassel présente l’oeuvre gravé de Per Kirkeby jusqu’au 12 août 2012.

Per Kirkeby est exposé au Palais des beaux-arts à Bruxelles du 10 février au 20 mai 2012.

Une rétrospective Per Kirkeby est présentée à Humlebaek Louisania Museum of Modern Art jusqu’au 25 janvier 2009.

On la verra également à la Tate Moden à Londres du 17 juin au 13 septembre 2009.


Cette exposition est présentée à Düsseldorf au Museumkunstpalast en parallèle avec Caspar Wolf jusqu’au 10 janvier 2010.

Per Kirkeby. Kristall. Refléxion, relations et sources jusqu’au 30 avril 2006

Aarau Kunsthaus

Per Kirkeby est né en 1938 à Copenhague; après avoir suivi une formation complète de géologue, il se tourne vers l’art. Il rencontre des personnalités de l’avant-garde des années 1960 comme Beuys ou Nam June Paik. Pourtant il va se consacrer essentiellement à la peinture, la gravure et la sculpture. Peintre de paysage avant tout, inspiré par les lichens, les arbres, les mouvements de l’eau, du ciel (nuages, brouillard) et de la terre, il accumule, superpose, les formes, les couleurs. Personnalité très connue au Danemark, on l’a découvert en Europe au début des années 1980 dans le flux du regain d’intérêt pour la peinture néo-expressionniste.

Kirkeby a la particularité de consacrer de nombreux textes à son travail, plus de 80 ouvrages, fascicules publiés à ce jour. L’exposition présente les peintures et les sculptures de Kirkeby en relation avec les oeuvres auxquelles il se réfère en optant pour un dialogue entre les époques.

Si l’on commence la visite par les salles de droite on suit une évolution à la fois rétrospective et thématique. A ses débuts il confronte l’image et les possibilités de l’expression picturale dans l’esprit du pop Art. Puis ses travaux sont associés à d’autres artistes qui travaillent dans le même esprit: Helmut Federle, Richard Mortensen, Rudolf Steiner. Dans la troisième salle il rend hommage à l’un de ses professeurs Poul Gernes (1925-1996) qui se consacrait à une peinture ornementale. La relation avec Georg Baselitz est importante et plusieurs toiles essentielles de cet artiste sont exposées. Une salle est consacrée aux artistes fascinés par la lumière du nord: Munch, Hodler, Schwitters, Karl Ballmer, Asger Jorn en particulier. Plus loin c’est la tradition artistique qui est évoquée avec le thème de la crucifixion chez Le Greco, Goya et Louis Soutter. Dans la salle suivante c’est la nature comme spectacle grandiose qui est montrée avec une toile de Kirkeby intitulée Weltuntergang, 2001-2002 et des oeuvres de Böcklin,Wolf et Fuessli. Plus loin une salle est d’ailleurs entièrement consacrée aux relations entre Kirkeby et Caspar Wolf, les deux artistes qui ont un intérêt de naturaliste à la base de leur démarche révèlent effectivement des proximités étonnantes. Pour évoquer d’autres frères dans l’approche artistique La Forêt d’ Alberto Giacometti et une petite toile de Pollock sont proposées. Enfin on découvre une version du Balzac de Rodin qui est une référence essentielle pour Kirkeby. Il lui a consacré un opuscule et des photographies, en plus de son propre travail de sculpteur.

Dans la salle centrale on découvre l’intérêt qu’il porte à l’oeuvre tardif de certains artistes avec Picasso, De Kooning, Eugène Leroy et 3 sculptures qui font face à trois peintures de Kirkeby. L’accord entre les sculptures de bronze noir et les peintures ressort avec force.

Les peintures de Kirkeby sont des affirmations puissantes du pouvoir expressif de la peinture, de la richesse d’un savoir faire qui associe des tons, des strates et des formes dans l’espace de la toile. Elles invitent le spectateur à entrer comme dans une caverne. Il faut dire ici que cette fascination, cette invitation à se perdre est constamment contrecarrée par la place importante faite à d’autres artistes, mais c’est précisément révélateur de la démarche discursive de l’artiste. Dans ses textes également, il interroge constamment l’identité de l’observation, la vérité du trait qui traduit et qui devient vérité, représentation. Il observe autant un fjord, des écorces d’arbres ou les oeuvres rencontrées dans les musées.

Curieusement les structures en brique rouge sont absentes. On sait que Kirkeby en a réalisé une au col de la Furka. Col de la Furka 27 juin 2008.

Par ailleurs l’institution rend hommage au graveur, éditeur et curateur Johannes Gachnang décédé en 2005 qui fut un ami de Kirkeby dont il édita une vingtaine de livres après avoir organisé une première exposition en Suisse en 1979 à la Kunsthalle de Berne. Das richtige Buch. Johannes Gachnang comme éditeur jusqu’au 30 avril.

Patrick Schaefer, L’art en jeu, 24 février 2006


Bienne juillet 2014

Andreas Eriksson

Le centre PasquArt à Bienne présente deux expositions inspirées par des découvertes faites à La Biennale de Venise 2013. L’une vient de Suède avec les peintures, vidéos et sculptures d’Andreas Eriksson (né en 1975) jusqu’au 17 août 2014. Andreas Eriksson s’inscrit dans la ligne de Per Kirkeby et fait preuve d’une stupéfiante maîtrise des médiums qu’il emploie. Il passe du format monumental au tout petit, réalise des sculptures en bronze, inspirées par les arbres et les oiseaux. Par ailleurs il utilise magnifiquement les espaces du centre PasquArt. En consultant son site, on constate que l’exposition reprend intégralement la présentation du pavillon nordique à Venise. On peut se demander pourquoi les explications sur les oeuvres fournies par l’artiste sur son site ne figurent pas dans l’exposition! http://www.medelplana.com