Archives mensuelles : juillet 2019

Francis Alÿs

Lausanne, 29 octobre 2021

Francis Alÿs. As long as I’m Walking jusqu’au 16 janvier

Le musée des beaux-arts de Lausanne présente une rétrospective des films de Francis Alÿs, autant ceux où il est acteur que ceux où il passe derrière la caméra. L’exposition se divise en deux parties: au premier étage consacré aux expositions temporaires, on découvre des travaux réalisés en Afghanistan, il y a une dizaine d’années il s’agissait d’une commande de la Documenta 13 en 2012 qui eut lieu à Cassel et à Kaboul, il fut également artiste de guerre accompagnant l’armée britannique. Dans le grande salle du haut sont présentés simultanément sur un grand nombre d’écrans les vidéos d’Alÿs réalisées au Mexique et dans d’autres villes. Par ailleurs dans les salles consacrées à la collection d’art contemporain de petits écrans permettent de suivre le cheminement de certains films.


Francis Alÿs présente son travail à la Tate Modern du 15 juin jusqu’au 5 septembre 2010.


Bâle Schaulager

Francis Alÿs Les peintures d’enseignes 1993 -1997: une révision jusqu’au 24 septembre 2006

Au rez-de-chaussée tout est couleur avec les peintures de Francis Alÿs et de ses peintres d’enseignes, couleurs industrielles, peintures à l’émail, laque pour voiture appliquées sur de la tôle. De Francis Alÿs (1959) on connait, les peintures, les photographies, les vidéos. Ses peintures de petits formats réalisées à la cire, des dessins sur des feuilles rapportées ont fait l’objet d’une exposition au Kunsthaus à Zurich en 2003. Continuer la lecture

Tacita Dean

Le musée d’art contemporain de Bâle présente Tacita Dean, Antigone du 28 août 2021 au 9 janvier 2022.

Le Museum moderner Kunst Stiftung Ludwig MUMOK consacre une exposition à Tacita Dean. The Line of Fate jusqu’au 29 mai 2011.

Elle occupera le hall de la Tate Modern du 11 octobre 2011 au 9 avril 2012.

 Vienne Mumok: Tacita Dean The Line of Fate jusqu’au 29 mai 2011

 Dans cette vaste exposition, les premiers travaux à la craie sur fond noir sont évoqués par une série de 1992 et une autre de 1998. Toutes les autres pièces ont été réalisées entre 2008 et 2011. Tacita Dean pratique le cinéma documentaire, le dessin et la gravure. L’ensemble est impressionnant par l’ampleur du travail et la sensibilité, l’écoute du monde qu’il propose. J’ai retenu deux films superbes sur l’atelier de Morandi à Bologne. Un long documentaire (108′) sur le travail de Merce  Cunningham dans un superbe studio à San Francisco. Un autre film de 29′ suit une journée dans l’atelier de Cy Twombly (1928 – 2011). Continuer la lecture

Olafur Eliasson

Zurich 23 janvier 2020

Kunsthaus

Le grand espace consacré aux expositions temporaires au Kunsthaus de Zurich est entièrement confié à Olafur Eliasson qui présente quatre installations spectaculaires et fascinantes sur le thème de la symbiose: Symbiotic seeing jusqu’au  22 mars. Ces installations sont basée sur des jeux optiques et visuels assez simples qui relève de la physique, de l’analyse de la lumière, diffraction, réflection notamment. Le résultat est étonnant et renvoie aux préoccupations qui ont habité les artistes depuis la Renaissance jusqu’à l’impressionnisme et au-delà. Il n’y a aucune photographie ou vidéo, tous les phénomènes sont réels, provoqués par des projections de lumière et de petits moteurs. Le fond musical est donné par une main de robot qui joue du violoncelle. En mettant en évidence la notion de symbiose, la relation entre les êtres vivants, Eliasson développe un discours spécifique sur les questions environnementales actuelles.


La Tate Moderne présente une rétrospective d’Olafur Eliasson jusqu’au 5 janvier 2020


Olafur Eliasson, The Weather Project Londres 2003 – 2004

La Tate Modern devient Temple du soleil

Olafur Eliasson (1967) est un artiste danois (il a passé son enfance en Islande) dont les installations ont la particularité de mettre en évidence des phénomènes naturels. Ces derniers sont reconstitués dans les espaces d’exposition. Il s’agit sans doute d’une forme de développement du Land Art, mais l’artiste intervient dans des bâtiments. Il ne recherche pas une qualité sculpturale et souvent ses réalisations ont le caractère d’une édicule utilitaire construit en fonction de l’effet, du phénomène qu’il veut mettre en évidence. Au premier abord ses travaux sont déroutants, car on y cherche en vain une recherche plastique. C’est un effet naturel, une sensation immatérielle qu’Eliasson reconstitue et fait expérimenter au spectateur dans une sorte d’architecture événementielle. Continuer la lecture

Princesses des villes et al.

Paris 8 juillet 2019

Le Palais de Tokyo propose une méga exposition ouverte sur les capitales de trois continents intitulée, Prin -cesse-s- des villes jusqu’au 8 septembre. Les Philippines, Manille, le Bangladesh, Dacca, l’Iran, Téhéran, Le Nigéria, Lagos et le Mexique, Mexico ont été retenus avec la présentation des réalisations d’artistes ou de groupes d’artistes. Le titre rappelle un peu une exposition itinérante intitulée Cities ont the Move présentée de 1997 à 1999, notamment à la Hayward Gallery  à Londres en 1999. L’approche évolue beaucoup ( j’ai regroupé sur cette page des articles consacrés à de grandes expositions collectives d’art contemporain) et l’on s’appuie de plus en plus sur des collectifs qui travaillent dans ces lieux et non sur une sélection extérieure. Alors que la Documenta 15 de 2022 a été confiée à un collectif indonésien: ruangrupa, ce sont d’autres aspects d’un foisonnement créatif universel qui sont montrés ici. Ce qui frappe aussi c’est l’absence des techniques informatiques, internet et le recours à des installations et des modes d’expression traditionnels qui exigent très peu de moyens. Mentionnons quelques exemples Britto Arts Trust, Dacca inventorie les décors traditionnels visibles sur les moyens de transport comme les rickshaws et les reproduit sur d’autres objets comme des parapluies. Bikini Wax EPS Mexico fait allusion au film Sauvez Willy de 1993 en proposant la maquette d’un orque, autour duquel gravite des éléments évoquant les travers de la vie politique mexicaine. Leeroy New assemble des éléments en plastique comme des tuyaux des égouttoirs à salades, des entonnoirs et les rassemble pour en faire un bar ludique où les visiteurs revêtent des casques étranges. Amir Kamand, un iranien sportif, ancien boxeur et skieur, qui se tourne vers la sculpture proche d’une forme d’art brut.

Continuer la lecture