Francis Alÿs

Lausanne, 29 octobre 2021

Francis Alÿs. As long as I’m Walking jusqu’au 16 janvier

Le musée des beaux-arts de Lausanne présente une rétrospective des films de Francis Alÿs, autant ceux où il est acteur que ceux où il passe derrière la caméra. L’exposition se divise en deux parties: au premier étage consacré aux expositions temporaires, on découvre des travaux réalisés en Afghanistan, il y a une dizaine d’années il s’agissait d’une commande de la Documenta 13 en 2012 qui eut lieu à Cassel et à Kaboul, il fut également artiste de guerre accompagnant l’armée britannique. Dans le grande salle du haut sont présentés simultanément sur un grand nombre d’écrans les vidéos d’Alÿs réalisées au Mexique et dans d’autres villes. Par ailleurs dans les salles consacrées à la collection d’art contemporain de petits écrans permettent de suivre le cheminement de certains films.


Francis Alÿs présente son travail à la Tate Modern du 15 juin jusqu’au 5 septembre 2010.


Bâle Schaulager

Francis Alÿs Les peintures d’enseignes 1993 -1997: une révision jusqu’au 24 septembre 2006

Au rez-de-chaussée tout est couleur avec les peintures de Francis Alÿs et de ses peintres d’enseignes, couleurs industrielles, peintures à l’émail, laque pour voiture appliquées sur de la tôle. De Francis Alÿs (1959) on connait, les peintures, les photographies, les vidéos. Ses peintures de petits formats réalisées à la cire, des dessins sur des feuilles rapportées ont fait l’objet d’une exposition au Kunsthaus à Zurich en 2003. Formé comme architecte, installé au Mexique depuis longtemps, il est aussi parti à la découverte de ce pays en développant des recherches, des collaborations. L’exposition présentée se concentre sur un seul projet qu’il a poursuivi avec des peintres d’enseignes mexicains, 60 peintures et de nombreuses esquisses sont présentées. Il a réalisé des projets, des cartons et demandé à des peintres d’enseignes mexicains de les exécuter.

L’univers de Francis Alÿs est marqué par le surréalisme en particulier ses personnages étranges, mystérieux qui se livrent à des mouvements bizarres évoquent immédiatement Magritte.

La démarche de Francis Alÿs centrée sur l’errance, la déambulation va au-delà du documentaire. Manifestement passionné par Mexico, il joue avec cette ville, et développe des histoires à partir des gens qu’il y rencontre.

Le Diacenter a commandé à l’artiste un projet que l’on peut consulter en ligne Thief. From Alberti to the Thief 1435 – 1999 dans lequel il présente ses réflexions sur l’espace et la perspective.

Par ailleurs l’une des activités artistiques de Francis Alÿs est tournée vers la marche, l’appréhension de l’espace à travers le déplacement de son propre corps. On trouve le récit d’une action menée à Londres à cette adresse. London 7 walks 2004-05.

Enfin l’exposition Time Zones incluait son travail sur le mât du Zoccalo à Mexico, travail qui a largement contribué à la célébrité de l’artiste, qu’il s’agisse du film ou des photographies qui ont été présentées dans d’innombrables expositions.

Schaulager der Emmanuel Hoffmann-Stiftung (Münchenstein)

Le Haus zum Kirschgarten, une annexe du musée historique de la ville de Bâle, consacrée à l’habitat bourgeois du 18e et du 19e siècle, invite Francis Alÿs à présenter sa collection de 370 portraits de Fabiola jusqu’au 28 août 2011. Ces copies, trouvées dans des marchés aux puces, sont réparties dans tout le musée, qui nous invite à une véritable chasse aux oeufs pour les découvrir! Une manière originale de faire visiter un musée peu connu, installé dans une belle demeure, et qui gagne à l’être.

Patrick Schaefer, L’art en jeu 18 mai 2006