Archives de catégorie : Non classé

Henry Moore

La Tate Britain annonce une exposition Henry Moore du 24 Février au – 8 août 2010

Moore at Kew

Kew Gardens  est un immense parc planté dans un méandre de la Tamise à 40 minutes de métro du centre de Londres. Il abrite un château, différents jardins botaniques, les plus grandes constructions en verre et en métal de l’époque victorienne conservées à ce jour et des allées, des étangs au bord desquels poussent des arbres magnifiques. Depuis le 15 septembre et jusqu’au 30 mars 2008, cet endroit qui est déjà un but de visite très intéressant pour lui-même présente 28 sculptures monumentales d’Henry Moore (1898 – 1986), Continuer la lecture

Le Corbusier

Cette page est consacrée à des informations sur Le Corbusier.

Centre Pompidou Paris: Le Corbusier 29 avril – 3 août 2015

En consultant cette page, on constate que cela fait bien des années que l’on s’intéresse aux multiples facettes de l’activité de Le Corbusier créateur. L’exposition du centre Pompidou donne une ampleur exceptionnelle à cette ouverture, loin de se concentrer uniquement à l’activité de l’architecte dont elle présente les principaux moments avec des plans, des maquettes et des extraits de bandes d’actualité, elle montre son activité de peintre et de sculpteur dans toute son ampleur. Continuer la lecture

Alfredo Häberli

Alfredo Häberli Design Development. Surround Things

jusqu’au 21 septembre 2008, Museum für Gestaltung Zurich.

La mise en scène de l’exposition Shifting Identities du Kunsthaus de Zurich a été conçue par le designer Alfredo Häberli (né en 1964). On trouve d’ailleurs une maquette de cette réalisation dans la vaste exposition consacrée à son travail mis en relation avec l’histoire du design qu’il propose au musée des arts décoratifs de Zurich jusqu’au 21 septembre.

Alfredo Häberli est un designer suisse né en Argentine, formé à l’école des arts décoratifs de Zurich il a acquis une grande réputation au cours des quinze dernières années. L’exposition rassemble tous les aspects de son activité qui va de la vaisselle aux chaussures en passant par divers objets et des meubles. On découvre les objets, mais aussi certains processus de fabrication, des maquettes d’expositions ou de boutiques. La présentation de grande ampleur inclut dans des « chalets » des objets phares de l’histoire du design tirés des collections du musée.

Le site du designer.

Fondation Maeght

La Fondation Maeght à Saint-Paul-de-Vence fête son quarantième anniversaire. Cette institution qui fut sans doute l’une des premières, si ce n’est la première à miser sur le tourisme culturel estival marque l’événement par une exposition sur les livres d’artistes: De l’écriture à la peinture. C’est l’occasion de revenir sur l’histoire des Maeght.

L’aventure des Maeght, trois générations d’éditeurs d’art

L’importance de l’édition d’art dans le développement de l’art moderne ne saurait être trop soulignée. Dès 1895 Ambroise Vollard commanda des estampes aux artistes qu’il défendait; il fut le véritable créateur du livre d’artiste en publiant Parallèlement de Verlaine, puis Daphnis et Chloé de Longus tous deux illustrés par Pierre Bonnard. Dans ses souvenirs Vollard a malicieusement raconté ses déboires avec les bibliophiles qui considéraient que l’illustration d’un ouvrage ne pouvait être faite par des peintres:

« Comme je disais à un amateur de Maurice Denis: Continuer la lecture

Louise Bourgeois

Le musée of modern art de New York a lancé un site recensant toutes les gravures et livres illustrés de Louise Bourgeois. http://www.moma.org/explore/collection/lb/index

Bâle le 2 octobre 2011

La Fondation Beyeler présente Louise Bourgeois. A l’infini jusqu’au 8 janvier 2012.

Une vingtaine de sculptures et travaux sur papier et en tissu appartenant à toutes les périodes d’activité de l’artiste sont présentés dans les salles consacrées à la collection de la Fondation Beyeler. Au sous-sol on découvre les 220 dessins de la série Insomnia Drawings et une grande installation Passage dangereux, 1997. Continuer la lecture

Sophie Calle

Paris musée Picasso, Sophie Calle. A toi de faire ma mignonne 29 août 2023 – 3 mars 2024

Pour marquer le cinquantenaire de la mort de Picasso le musée qui porte son nom a choisi de privilégier une réponse positive aux nombreuses demandes de prêt plutôt que de montrer une nouvelle exposition de l’artiste. L’oeuvre sur papier de Picasso est présentée avec près de 1000 pièces au centre Pompidou.

Sophie Calle a reçu carte blanche et a même décidé d’emménager dans le bâtiment avec toutes sa collection personnelle! On retrouve les jeux de cacher/ montrer, l’évocation de la disparition, de la non vision qui caractérisent les réalisations de l’artiste dans cette intervention monumentale!

Le Fotomuseum à Winterthour propose une exposition Sophie Calle du 8 juin au 25 août 2019.

Sous le titre Un certain regard, cinq « reportages » photographiques sont présenté: Les aveugles, 1986; La dernière image 2010, une reprise de The last seen, sous le titre Que voyez-vous, 2013; Detachement, 1996, sur les monuments du communisme arrachés à Berlin et Parce que, 2018. Il s’agit d’une rétrospective sans nouvelle réalisation, alors que souvent Sophie Calle a appliqué sa méthode de réalisation à une situation spécifique au lieu où elle expose.

Le musée de Thoune présente une exposition Sophie Calle, Regard incertain du 6 septembre au 1er décembre 2019. Elle comprend huit séries notamment Voir la mer 2011 et La dernière image, 2010, ainsi que la Suite vénitienne de 1980.

Sophie Calle est au Festival d’Avignon à la chapelle des Célestins du 7 au 28 juillet 2012

Whitechapel Gallery Londres Sophie Calle 16 octobre – 3 janvier 2010

Palais des Beaux-arts Bruxelles Sophie Calle jusqu’au 13 septembre 2009


L’installation de Sophie Calle et Daniel Buren Prenez soin de vous, proposée à Venise en 2007 est visible à la Bibliothèque nationale à Paris, site Richelieu, salle Labrouste jusqu’au 8 juin 2008.

La salle de lecture de la Bnf rue Richelieu est un espace architectural historique magnifique qui a perdu son usage. L’invitation à Sophie Calle de venir présenter prenez soin de vous est une idée excellente et le résultat est vraiment émouvant. L’artiste avait présenté ce travail dans le pavillon français à Venise avec Daniel Buren comme commissaire. Ici dans chaque rangée des tables de lecture sont placés deux écrans : le spectateur peut s’asseoir et écouter les 107 performances commandées par Sophie Calle à des actrices, chanteuses appartenant aux styles les plus variés. Continuer la lecture

Art Appenzell 2007

För Hitz ond Brand jusqu’au 19 septembre 2007: art contemporain dans les musées d’Appenzell

Huit musées des cantons d’Appenzell, qui jouxte la ville de Saint-Gall, se sont réunis pour présenter des interventions d’une trentaine d’artistes contemporains. C’est l’occasion en cherchant ces travaux de prendre conscience d’un patrimoine peu connu et très éparpillé.

La plupart sont des musées consacrés à la vie et à l’histoire locale. A l’exception du musée Henri Dunant, de la Ziegelhütte à Appenzell, le musée Liner n’est pas associé à cette action. L’idée de proposer un parcours d’art contemporain à travers ces institutions est à priori assez bonne. Il faut toutefois relever que la plupart des propositions ne sont pas assez fortes pour ressortir face à l’accumulation d’objets locaux. Elles sont le plus souvent traitées très discrètement et les trouver s’apparente plutôt à la recherche des œufs de Pâques. La seule exception est formée par les interventions artistiques à Stein qui sont très pertinentes. Elles apportent un complément bienvenu et même un contre-discours à la célébration de la vie locale. Stein à côté d’un centre de démonstration sur la fabrication du fromage dispose du musée ethnographique le plus moderne et le plus cohérent. Un étage est consacré à la peinture traditionnelle avec quelques pièces très anciennes presque toutes dédiées à la célébration de la vache. Le sous-sol est consacré à l’industrie textile et au Heimatwerk. On pourrait entamer toute une réflexion sur la tradition et la marginalité lorsque surgit soudain un dessin de Hans Krüsi peint sur une serviette de restaurant. Le film d’Emmanuel Geisser The edge of the Forest traite d’apparitions surnaturelles, de phénomènes extraordinaires. Costa Vece propose le témoignage très fort de sa mère venue de Grèce pour travailler en Suisse d’abord à Appenzell, puis à Herisau dans des conditions qu’elle considère avoir été proches de l’esclavage.

Le Museum Herisau qui jouit d’une muséographie très ancienne et pittoresque. A Appenzell on trouve trois musées: le Museum Liner construit par Annette Gigon et Mike Guyer inauguré en 1998 est entièrement consacré au peintre abstrait Carl Walter Liner (1914 – 1997) et à son père Carl August Liner (1871 – 1946). Les surfaces d’exposition sont importantes, plus de 600m2. La Ziegelhütte est une ancienne briquetterie transformée par le bureau d’architecte Robert Bamert en salle à usages multiples: une salle de concert, une cafétéria et de beaux espaces d’expositions bien équipés. Inaugurée en 2003, il existe trois étages avec des espaces autonomes différents, structurés pour recevoir des expositions. Actuellement, deux sont consacrés à Hans Arp et un aux travaux de Carl August Liner. Ils ont décidé d’établir une collaboration régulière avec le musée Marguerite Arp de Locarno. Il y a encore le Museum Appenzell en face de l’église qui réunit des armoires peintes, quelques statues et retables, des documents sur les étoffes et la vie locale. Pour le reste ce musée propose une exposition de peinture naïve.

Urnäsch abrite avec le Brauchtum Museum, sans doute le lieu le plus étonnant avec une collection importante, notamment la présentation des masques et costumes de carnaval. A relever que ces musées sont éloignés d’une dizaine de kilomètres les uns des autres.

För Hitz ond Brand jusqu’au 9 septembre: art contemporain dans les musées d’Appenzell (le site très complet présente les musées et les artistes de façon détaillée).

Stiftung Liner

Kunsthalle Ziegelhütte

Stein Appenzeller Volkskundemuseum

Per Kirkeby

Per Kirkeby est décédé en mai 2018

Le Schlosswilhelmshöhe à Kassel présente l’oeuvre gravé de Per Kirkeby jusqu’au 12 août 2012.

Per Kirkeby est exposé au Palais des beaux-arts à Bruxelles du 10 février au 20 mai 2012.

Une rétrospective Per Kirkeby est présentée à Humlebaek Louisania Museum of Modern Art jusqu’au 25 janvier 2009.

On la verra également à la Tate Moden à Londres du 17 juin au 13 septembre 2009.


Cette exposition est présentée à Düsseldorf au Museumkunstpalast en parallèle avec Caspar Wolf jusqu’au 10 janvier 2010.

Per Kirkeby. Kristall. Refléxion, relations et sources jusqu’au 30 avril 2006

Aarau Kunsthaus

Per Kirkeby est né en 1938 à Copenhague; après avoir suivi une formation complète de géologue, il se tourne vers l’art. Il rencontre des personnalités de l’avant-garde des années 1960 comme Beuys ou Nam June Paik. Pourtant il va se consacrer essentiellement à la peinture, la gravure et la sculpture. Peintre de paysage avant tout, inspiré par les lichens, les arbres, les mouvements de l’eau, du ciel (nuages, brouillard) et de la terre, il accumule, superpose, les formes, les couleurs. Personnalité très connue au Danemark, on l’a découvert en Europe au début des années 1980 dans le flux du regain d’intérêt pour la peinture néo-expressionniste.

Kirkeby a la particularité de consacrer de nombreux textes à son travail, plus de 80 ouvrages, fascicules publiés à ce jour. L’exposition présente les peintures et les sculptures de Kirkeby en relation avec les oeuvres auxquelles il se réfère en optant pour un dialogue entre les époques. Continuer la lecture

Jeff Wall

La Fondation Beyeler présente les oeuvres de Jeff Wall avec 55 pièces jusqu’au 21 avril 2024.

Bâle Schaulager Jeff Wall Photographs 1978 – 2004 jusqu’au 25 septembre 2005.

Le catalogue raisonné des travaux de Jeff Wall (1946) qui accompagne l’exposition du Schaulager à Bâle jusqu’au 25 septembre, (puis à la Tate Modern à Londres du 21 octobre 2005 au 8 janvier 2006) recense 120 oeuvres. L’exposition bâloise propose 74 caissons lumineux ou tirages noir blanc géants de cet historien d’art canadien venu à la photographie assez tardivement dont les travaux ont pris place dans un grand nombre d’expositions d’art contemporain à travers le monde depuis une dizaine d’années.

L’ampleur de la présentation permet de mesurer la diversité des thèmes abordés qui vont de la nature morte au paysage, en passant par la composition historique tout en jouant avec de nombreuses références à l’histoire de la peinture, de la photographie et de l’image en général. Au-delà de ces thèmes, de ces références l’univers représenté est celui des villes nord-américaines, en l’occurence Vancouver au Canada dont on retrouve l’atmosphère dans de nombreux travaux. L’oeuvre de Jeff Wall invite au discours et lui-même écrit beaucoup sur ses travaux. Pourtant, malgré les multiples niveaux d’interprétation et de références, elle peut aussi se regarder au premier degré en particulier en raison de la fascination qu’exerce l’effet du caisson lumineux, un retour sur l’aura de l’oeuvre d’art! Il faut dire à ce sujet que ces photographies ont la particularité de n’être en fait pas reproductibles puisque les reproductions ressemblent davantage à une esquisse, à un schéma ou un calque et ne peuvent en aucun cas prétendre reproduire l’impact visuel du travail lui-même. Il y a quelque chose de définitif dans chaque travail, un peu à l’opposé de l’idée traditionnelle de la photographie multiple et foisonnante, chaque pièce de Jeff Wall apparaît comme une synthèse de ce qui se peut se faire autour d’un thème. Elle a un poids spécifique, particulier qui peut aussi gêner, paraître académique à l’extrême, mais il me semble que l’exposition montre justement que ce n’est pas seulement cette approche très pesante qui le caractérise et que par petites touches, il fait aussi le portrait d’un monde, celui de la région d’où il vient.

Schaulager der Emmanuel Hoffmann-Stiftung (Münchenstein): Jeff Wall Photographs 1978 – 2004 jusqu’au 25 septembre 2005.

Patrick Schaefer, L’art en jeu, 5 mai 2005

Louise Breslau (1856 – 1927)

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Louise Breslau (1856-1927) au musée des beaux-arts de Lausanne.

Depuis le texte fondateur de Linda Nochlin paru dans Art News en 1971 « Why have There Been No Great Women Artists? », qui a ouvert un vaste champ d’études et d’innombrables discussions, la redécouverte d’artistes femmes longtemps oubliées, même lorsqu’elles bénéficièrent d’un incontestable succès de leur vivant, est allé bon train. Le musée des beaux-arts de Lausanne possède dans ses réserves deux grands portraits d’une artiste qui n’a pas trouvé sa place à ce jour dans le palmarès de l’histoire de l’art. D’origine allemande, mais de nationalité suisse, Louise Breslau (1856-1927) passa dès 1876 l’essentiel de sa vie active à Paris où elle devint une portraitiste réputée. L’exposition rétrospective met en valeur les diverses facettes de sa production: peintre de portraits mondains, portraitiste d’enfants et portraitiste intime.

La lecture des contributions au catalogue de l’exposition rédigées par Anne-Catherine Krüger-Karczeweski, qui a consacré une thèse et un catalogue raisonné à cette artiste en 1988, nous révèle que la vie de Breslau fut une suite de succès et de témoignages de reconnaissance publique. Toujours appréciée, elle fut évaluée comme la meilleure depuis ses premières tentatives dans le monde artistique. Elle fréquente un cercle d’écrivains et de peintres réputés, notamment Degas et Forain. Une année avant sa disparition, elle dresse un premier bilan de son activité et en 1928 une année après sa mort, l’école des beaux-arts de Paris lui rend hommage par une rétrospective. Ce fut la dernière avant celle présentée ici. Une longue éclipse qui s’explique sans doute davantage par le rejet dans le courant dominant de l’histoire de l’art des artistes à succès au profit des «maudits» que par l’identité féminine de l’artiste. Les textes du catalogue insistent sur la distinction entre la vie parisienne de l’artiste où son identité féminine ne posait pas de problème et n’a pas nui à sa carrière et l’attitude des milieux artistiques helvétiques qui se signalent par une misogynie virulente.

Ces points doivent toutefois être nuancés. Il ne fait aucun doute que les collègues helvétiques de l’artiste qui jouissaient eux aussi d’un grand succès, notamment Ernest Biéler et Charles Giron ont échappé à l’oubli essentiellement en raison des commandes pour des décorations publiques qu’ils ont pu obtenir. Quant à Eugène Burnand, il s’est fait un nom dans la peinture religieuse. Si la production des collègues helvétiques masculins de Breslau s’était limitée au portrait, ils seraient sans doute eux aussi oubliés. Or il est clair que Louise Breslau ne semble pas avoir envisagé ou même espéré s’exprimer dans d’autres genres ou obtenir des commandes publiques ni en France, ni en Suisse. Elle acceptait de se limiter au genre lucratif du portrait dans lequel de nombreuses femmes artistes s’étaient déjà fait un nom, en particulier au XVIIIe siècle. En réalité ce sont bien ces limites qui expliquent l’oubli qui a suivi son décès.

Catalogue: Louise Breslau de l’impressionnisme aux années folles, textes de Anne-Catherine Krüger, Catherine Lepdor et Gabriel P. Weisberg, Skira/Seuil, Musée cantonal des beaux-arts de Lausanne.

Patrick Schaefer, L’art en jeu, 13 novembre 2001



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Publier30 novembre 2001 7 h 06 minAuteur/autriceadminMettre à la corbeille

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