Lausanne Site du nouveau musée des beaux-arts Bob Wilson: Balthus unfinished 31 août – 9 septembre
Lausanne 4 septembre 2018
Le musée des beaux-arts de Lausanne présente dans les catacombes de ses futurs espaces de la gare Balthus unfinished jusqu’au 9 septembre, mis en scène par Bob Wilson, gratuit, sur inscription sur le site du musée. Une expérience à vivre et dont on ne veut parler pour ne pas gâcher les surprises que réserve la visite! Dans trois salles du sous-sol qui sera sans doute consacré aux réserves plus tard, la présentation nous propose en somme une typologie de différentes manières de montrer un artiste. Dans le premier espace on découvre des toiles préparées mises au carreau et des oeuvres inachevées ou grattées par Balthus parce qu’il était insatisfait. Dans la seconde des dessins qui ne sont pas tous des esquisses pour une toile et qui évoquent un aspect important de son activité. Enfin la troisième présente l’approche la plus nouvelle avec une animation sur une reproduction du Passage du commerce Saint André montrée à la fondation Beyeler. Une sorte de visite commentée qui donne la parole à chaque personnage en l’éclairant, il est vrai que la toile pourrait être une scène de théâtre ou un plan dans un film. Une musique baigne tous les espaces qui sont dans la pénombre avec juste quelques néons qui rappellent les mises en scène de Bob Wilson.
Fondation Beyeler: Balthus 2 septembre – 1 er janvier 2019
Bâle, Riehen 1er septembre 2018
La Fondation Beyeler propose une rétrospective de l’oeuvre peint de Balthus (1908 – 2001) avec une quarantaine de toiles provenant des Etats-Unis et d’Europe jusqu’au 1er janvier (on pourra la découvrir plus tard au musée Thyssen-Bornemisza à Madrid). Elle est motivée par le dépôt depuis quelques années à la Fondation Beyeler de l’une des toiles les plus monumentales de Balthus: Le Passage du Commerce Saint-André, 1952-1954. La sélection met bien en évidence des moments clefs dans le développement artistique et la vie privée de l’artiste. S’il a peint quelques paysages urbains et deux grandes scènes de rue, il privilégie clairement les compositions dans des intérieurs et des portraits. Les citations de grands moments de l’histoire de l’art, qu’il s’agisse des fresques du 15ème ou de Courbet notamment, relèvent d’une véritable imprégnation ou, comme l’a très bien exprimé la veuve de l’artiste à propos d’Alberto Giacometti lors de la conférence de presse, d’une conversation intérieure permanente. Chaque oeuvre marque un temps, un moment spécifique, une rencontre entre l’artiste, la toile ses modèles à l’écoute des mystères de la lumière. L’exposition insiste sur l’intimité de l’artiste dans son activité picturale, plus que sur ses activités extérieures, ses décors de théâtre par exemple ou son activité de dessinateur et de photographe.
Paris 7 novembre 2017: Centre Pompidou avec André Derain 1904 – 1914, la décennie radicale jusqu’au 29 janvier.
Concentrée sur les débuts de la carrière de l’artiste, elle montre la vigueur caricaturale des ses premiers travaux surtout dans le dessin. On découvre le dialogue avec Matisse et l’impact successif, à bref intervalle de l’oeuvre de Gauguin, puis des baigneuses de Cézanne. Enfin l’évolution vers un réalisme magique et la cassure de la guerre qui entraîne une interruption de son activité.
Paris, Musée d’art moderne de la ville : Derain, Balthus, Giacometti jusqu’au 29 octobre 2017
Le musée d’art moderne de la ville de Paris évoque les amitiés artistiques entre Derain et Balthus et ce dernier et Giacometti. Il s’agit d’une présentation exceptionnelle par son ampleur et sa pertinence. Les liens et les connivences entre ces trois artistes rarement associés sont multiples, ils relient des artistes appartenant à des générations différentes qui ont travaillé autour de la figure dans une période où l’abstraction s’affirmait. Continuer la lecture →