Archives de catégorie : cinéma

Visions du réel

Nyon Visions du réel 5 – 13 avril 2019

Pour la cinquantième édition de Visions du réel, il y avait un invité de marque avec Werner Herzog, je n’ai pas vu ses interventions.

Il me semble observer une tendance à utiliser des archives personnelles: albums de photos, films super8, lettres dans les films que j’ai vus pour évoquer une personne proche et en même temps révéler les croyances, les caractéristiques d’une région, d’un pays. Le film de Thomas Heise Heimat is a Space in time  est à ce titre emblématique liant étroitement l’histoire personnelle et générale sur toute la durée du XXe siècle.

No nos representan travail d’une espagnole, Irene Munoz Martin, qui a étudié à la Head à Genève. Elle part des manifestations qui se sont déroulées à Madrid en 2011. Elle étudiait dans une académie où l’on faisait beaucoup de copies. Elle filme des salles du Prado. Elle part sur Goya. Il y a plusieurs dérives étonnantes, mais l’ensemble du propos est intéressant. Elle évoque le transport des œuvres du Prado à travers l’Espagne puis à Genève. L’utilisation des Désastres de la guerre de Goya par les Républicains et Franco. Elle essaie aussi de faire poser un acteur dans la même position que le roi actuel. Elle termine en tentant de réaliser un tableau vivant évoquant la confrontation entre les manifestants et des policiers. Cela dégénère en discussions sans fin, mais elle dit après la projection que finalement c’est assez représentatif de ce qui se passait.

Madame de Stéphane Riethauser. Très belle réussite utilisant des films anciens, reconstitution d’une vie de famille à Genève depuis les années 1970 autour de la grand-mère d’origine italienne du réalisateur qui raconte par ailleurs la prise de conscience de sa propre identité sexuelle. Continuer la lecture

Oskar Kokoschka

Paris janvier 2023

Le musée d’art moderne de la ville de Paris propose une rétrospective Oskar Kokoschka, un fauve à Vienne du 23 septembre au 12 février 2023. Elle connait un immense succès, lors de mon passage, un mardi jour de fermeture des autres musées, il y avait beaucoup de monde! Il s’agit bien d’une rétrospective qui évoque toutes les périodes de la carrière de l’artiste et suit son parcours difficile à travers l’Europe dans une période très tourmentée d’autant plus qu’il fut particulièrement engagé contre le nazisme. L’exposition est assez proche de la rétrospective du Kunsthaus mentionnée ci-dessous.

Zurich 7 janvier 2019

Kunsthaus Rétrospective Oskar Kokoschka jusqu’au 10 mars 2019. Le Kunsthaus présente une vaste rétrospective de l’artiste Oskar Kokoschka (1886 – 1980), organisée autour des neuf lieux où il résida. L’exposition sera visible au musée Léopold à Vienne par la suite.

L’ensemble qui comprend aussi les oeuvres politiques antinazies et antifascistes de l’artiste fait ressortir l’ampleur de la personnalité d’un humaniste européen qui resta attaché à la figuration et à l’évocation des mythes antiques dans les oeuvres monumentales qu’il réalisa après la Seconde guerre mondiale.

Les principaux moments de l’exposition: 1905-1912, le milieu viennois; 1912 -1918 Alma Mahler ( la mariée du vent du musée de Bâle n’est pas présente, mais d’autres travaux évoquent cette relation; 1916 – 1923 Kokoschka enseigne à Dresde; 1923 – 1930 voyages; exil,  Londres et Prague;il s’est installé à Villeneuve en Suisse dès 1951. L’exposition présente des oeuvres de provenance très diverses, mais s’appuie aussi les toiles de la Fondation Kokoschka à Vevey dont on mesure ici à quelle point elles sont représentatives des diverses périodes de l’artiste.


Vienne, Albertina: Oskar Kokoschka. Exil und neue Heimat 1934 – 1980 jusqu’au 13 juillet 2008.

Kokoschka et la musique Vevey, musée Jenisch jusqu’au 9 septembre 2007

Pour marquer le vingtième anniversaire de la création de la Fondation Kokoschka, le musée Jenisch à Vevey, où les oeuvres de cette Fondation sont déposées, consacre une exposition au thème Kokoschka et la musique. Une problématique essentielle pour cet artiste qu’il a traitée de façon passionnante, il apparaît surtout fasciné par le pouvoir de la musique sur les auditeurs et surtout les auditrices. La manière dont la musique modifie les traits du visage des personnes qu’il observe. Une approche psychologique qui l’a préoccupé au cours de toute sa vie et qu’il a traduite de façons très diverses. On y sent la proximité du milieu viennois dans lequel il a évolué. Il ne cherche pas à traduire l’espace musical par un espace pictural comme le font la plupart des artistes qui s’intéressent à cette relation. C’est l’effet psychologique de la musique et plus largement le rôle de cele-ci dans les relations entre les gens qui l’intéressent.

Matin et soir, le pouvoir de la musique est le titre d’une toile retenue d’ailleurs comme affiche de l’exposition. Cette version au Kunsthaus de Zurich date de 1966 – 1976; une autre version est beaucoup plus ancienne 1918 -1920. Elle n’est pas exposée ici, par contre on découvre une suite de lithographies presque contemporaines Le concert, 1921 qui fixent l’évolution de la physionomie d’une femme, Kamilla Swoboda au cours d’un concert. Une variation d’observation vraiment extraordinaire. Tout près se trouve un magnifique portrait dessiné d’Alma Mahler. Cette dernière inspira également à l’artiste 11 lithographies de 1916-1917 à partir d’une cantate de Bach.

La sensibilité de Kokoschka (1886 – 1980) pour la musique l’amena à développer des amitiés avec plusieurs musiciens, on découvre deux portraits peints de Pablo Casals, trois dessins représentant Sjatoslav Richter en 1965. Le peintre collabora avec des metteurs en scène et ses écrits furent mis en musique. Ainsi la pièce Assassin espoir des femmes de 1907, qui fut reprise par Paul Hindemith. Kokoschka écrivit un Orphée et Eurydice qui devint le livret d’un opéra composé par Ernst Krenek. Par ailleurs on trouve aussi dans l’exposition une suite de dessins pour la mise en scène du Bal masqué de Verdi à Florence en 1963. Une salle est consacrée à la présentation de 10 toiles et 2 tapisseries appartenant à la Fondation, mais sans lien direct avec la musique.

En parcourant cette exposition et surtout la première salle à droite, je pensais à plusieurs artistes contemporains, en particulier David Hockney et surtout Lucian Freud qui s’attache aussi à l’évolution des traits de ses modèles.

Vevey, Musée Jenisch Kokoschka et la musique 7 juillet – 9 septembre 2007.

Steve McQueen

Steve McQueen Les Veuves (Widows)

Le cinéaste Steve Mc Queen renverse les codes du polar traditionnel en imaginant ce que font les veuves de 4 gangsters, après que le dernier coup de leurs maris ait mal tourné et qu’elles se retrouvent veuves. Au récit criminel s’ajoute une critique sociale et politique des municipalités aux Etats-Unis. Noires ou immigrées, ces veuves doivent reprendre le dessus en suivant le plan d’un coup monté par le mari de l’une d’elles. Tout en étant très violent le film est rempli d’empathie et renverse tous les clichés traditionnels. Liam Neeson, Mr Rawlins, le principal gangster ressemble étrangement à Clint Eastwood dans un hommage critique sans doute voulu. La structure du film en séquences courtes très intenses fait penser au rap que chantent deux protagonistes avant leur exécution.

8 décembre 2018


Twelve Years a Slave de Steve McQueen

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Jean-Luc Godard

Jean-Luc Godard est décédé le 13 septembre 2022 (1930 – 2022)

Lausanne, 26 novembre 2018

Du 16 au 30 novembre 2018, le Théâtre de Vidy présente Le livre d’image de Jean-Luc de Godard à la Passerelle, dans une mise en scène de Godard par laquelle il recrée son salon, un fauteuil, des tapis, un écran tv, un tourne-disque, un miroir. 1h.30 d’images et de poésie. Une réflexion sur l’intensité du mouvement de la narration cinématographique, la brutalité du document, l’immobilité de l’image, ces transformations et la permanence de la cruauté du monde, sans oublier le son, la voix, la musique qui voyagent dans l’espace.


Le festival de Cannes 2010 (15 – 23 mai) présente le nouveau film de Jean-Luc Godard intitué Film Socialisme 1h 41. On trouve des trailers sur youtube (en fait une version accélérée de tout le film).

Il a aussi mis en ligne un hommage sur Rohmer en 2010 3’26.

Centre Pompidou Beaubourg: Voyages en utopie Jean-Luc Godard 1946 – 2006, à la recherche d’un théorème perdu jusqu’au 14 août 2006.

Le centre Pompidou a donné Carte blanche à Jean-Luc Godard sous le titre Voyage(s) en utopie, 1946-2006, à la recherche d’un théorème perdu. Les organisateurs nous précisent d’emblée qu’il ne s’agit pas d’une exposition sur Godard, mais d’une exposition de Godard. Un autre avertissement nous informe que l’exposition n’a pu avoir lieu sous la forme voulue. On en est quitte pour découvrir les maquettes d’une exposition souhaitée et des écrans qui évoquent la typologie et les grands moments de l’histoire du cinéma, une situation de mise en abyme qui ressemble beaucoup à celle que l’on rencontre dans ses films!. Continuer la lecture

Robin Rhode

Robin Rhode est présenté au Haut konstruktiv à Zurich du 25 octobre au 13 janvier 2019

Robin Rhode expose au musée des beaux-arts de Lucerne jusqu’au 1er juin 2014

Robin Rhode met en scène les tableaux d’une exposition de Moussorgsky avec Leif Ove Andsnes au piano sous le titre Pictures Reframed. Le concert aura lieu au Théâtre des Champs-Elysées à Paris le 11 décembre 2009.

Hayward Gallery

Robin Rhode: Who’s who jusqu’au 7 décembre 2008

La craie et la performance sont au centre de la démarche créative de l’artiste sud-africain Robin Rhode. Il est né à Cape Town en 1976, il a étudié l’art et le cinéma à Johannesburg. Depuis 2002, il vit à Berlin. Inspiré par la tradition du cinéma muet comme par celle des performeurs de rue d’aujourd’hui, la culture hip hop, Robin Rhode propose un univers d’une poésie et d’un humour absolument convainquant. Les instruments qu’il utilise sont très simples: la craie, moyen d’expression éphémère qui s’efface tout seul, son corps, les murs ou le sol, le plus souvent il oppose le blanc et le noir. Il dessine un élément de réalité un objet désirable, comme un vélo par exemple et réagit par rapport à celui-ci, la performance est filmée, photographiée. Il s’intéresse à l’éphémère, ainsi a-t-il placé sur le toit de la Hayward Gallery le moulage d’un vélo en savon qui disparaîtra au cours de l’exposition.

Son travail a également été présenté au Haus der Kunst à Munich. Des exemples du travail de Robin Rhode sont visibles sur youtube.

Meret Oppenheim / surréalisme suisse

Cette page propose des articles consacrés à Meret Oppenheim, Germaine Richier et le surréalisme en Suisse.

Les musées des beaux-arts de Berne et de Soleure présentent simultanément  l’oeuvre de Meret Oppenheim 22 octobre 2021 – 13 février 2022.

Musée des beaux-arts de Berne: Meret Oppenheim .Mon exposition.

En 1984, une année avant sa dispartion Meret Oppenheim présentait une rétrospective de son travail à la Kunsthalle de Berne. La rétrospective du musée de Berne qui voyagera aux Etats-Unis se place entièrement sous l’exemple de cette présentation. Le hall central affiche d’immenses agrandissements photographiques de l’exposition. L’objectif est de rendre justice à l’ensemble de l’activité créatrice de Meret Oppenheim et de ne pas se limiter aux œuvres des années 1930 qui lui ont acquis une place dans l’histoire du Surréalisme. Personnalité rayonnante et énergique, elle a toujours joué un rôle sur la scène artistiques des lieux où elle a séjourné à Bâle, Berne, au Tessin ou à Paris. Par aileurs le regard sur l’ensemble de son œuvre fait ressortir des thèmes récurrents, la nature, la femme, les nuages qui animent son inspiration.


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Carmen Perrin

Musée d’art de Pully Carmen Perrin : Encore et encore jusqu’au 24 novembre 2013

 Carmen Perrin est née en 1953 en Bolivie. Son père d’origine suisse est venu s’installer dans ce pays en 1960. Elle a donc été élevée en Suisse .où elle a poursuivi des études artistiques. Installée à Genève, elle est toujours en déplacement à l’occasion d’une bourse, d’une résidence. D’autre part elle a conservé des liens avec le pays où elle est née et revient constamment à ses origines.

Si près si loin, le film de Michel Favre sorti en 2012 76’, montre Carmen Perrin tentant de retrouver des traces, des échos de l’activité de son père auprès des indiens de la région du lac Titicaca. Cette recherche identitaire est très perceptible dans le travail de l’artiste et ce film ouvre à la compréhension de son travail.

 Dans l’exposition de Pully, on rencontre des jeux de couleurs qui font penser à un marché des Andes.  On peut aussi citer une phrase présentée dans l’une des installations : «  Au bord de moi-même je m’arrête, je me penche ». Par ailleurs les travaux proposés résultent d’une carte blanche à l’artiste qui veut montrer les avantages et les inconvénients d’un bâtiment ancien, lorsqu’il s’agit d’exposer de l’art contemporain. Sur les deux étages du musée, elle a mis en relation des réalisations anciennes et de nombreuses pièces récentes qui donnent une bonne idée de l’ampleur et de la variété de sa démarche. Elle s’intéresse à la paroi, au paravent, à la façade comme lieu de passage qui laisse passer et retient la lumière.  Par ailleurs, elle explore les potentialités de divers matériaux, en particulier le caoutchouc, mais aussi des accumulations de magazines qu’elle travaille. Par bien des aspects son travail appartient à l’op art dont elle recherche les vibrations, mais il y a aussi une part expressive et une véritable implication physique notamment dans ses dessins monumentaux intitués « Tracés ».

Car la relation entre le dessin et la sculpture, la réalisation architectonique est centrale dans la démarche de Carmen Perrin. C’est là qu’elle peut développer l’intérêt qu’elle porte à divers matériaux. Le caoutchouc, des élastiques en couleur, des ressorts, des hameçons deviennent le point de départ de compositions qui couvrent parfois des surfaces très larges.

Patrick Schaefer, l’art en jeu 12 septembre 2013

Marc Bauer / Sarah Masuger

Paris 10 mars 2013

Le centre culturel suisse présente Le Collectionneur de Marc Bauer jusqu’au 14 avril 2013

Marc Bauer est né en 1975, il a étudié à Genève et à Amsterdam. Ses dessins muraux, souvent présentés en cycles ont déjà rencontré un écho considérable après des expositions à Attitudes, au Mamco à Genève, au musée de Saint- Gall et tout récemment au Kunsthaus Baselland, puis à Pully.

Un grand dessin mural qui évoque un rideau de scène art déco, à travers l’ouverture duquel on découvre quelques danseuses en tutu (à moins que Marc Bauer n’ait repris un Degas?). Un autre dessin mural montre un personnage assis qui contemple la Seine avec la maquette d’un projet d’une nouvelle vision de Paris totalement reconstruite ( le plan Voisin?). Par ailleurs des peintures sur plexiglas évoquent un nouveau dessin animé intitulé L’architecte. Mais avant ce dernier, la suite de dessins Le Collectionneur évoque la période sombre de la guerre des spoliations, on reconnait des salons meublés, des tableaux, un Balthus, un Max Ernst, un Cézanne et puis soudain des papillons épinglés. La nouveauté surprenante dans cette exposition consacrée au dessin gris, estompé, c’est l’introduction de la couleur, brillante, éclatante, mais éphémère par des bouquets de fleurs splendides, placés dans des vases sur lesquels on reconnait les dessins de Marc Bauer. Les dessins créent une atmosphère sombre, nous plongent dans une époque, un récit et la couleur nous met dans l’actualité, le présent de l’exposition, ce qui donne une note brillante bienvenue. Ici par contre par contraste avec l’exposition de Pully, aucun texte pour appuyer les dessins.

Patrick Schaefer 13 mars 2013

Pully 21 septembre 2012

Marc Bauer  et Sara Masuger proposent jusqu’au 2 décembre, sous le titre, Le ravissement mais l’aube, déjà, un poème sculpté, dessiné et écrit dans les salles et sur les murs du musée de Pully. Une très belle composition qui associe plusieurs formes d’expression graphique, plastique et poétique.

Sara Masuger est née en 1978, elle a étudié à Berne et à Amsterdam, ses sculptures sont imprégnées par le corps humain en fragments, le corps qui expérimente, surgit, souffre, se délite en somme. Elle propose des oeuvres d’une grande ampleur qui tissent le volume des salles en proliférant dans l’espace. (Exemple de son travail sur le site de Kunstbetrieb).

Les dessins estompés de Marc Bauer jouent avec la perspective, ils proposent des objets, des situations, évoquent aussi des oeuvres d’art ; ici par exemple L’île des mortsde Böcklin. Natures mortes, vanités ou paysages envahissent les murs et suggèrent d’autres espaces, secondés par de courts textes. Cet envahissement répond à la prolifération des sculptures de Sara Masuger.

Le site de l’artiste.

Patrick Schaefer, l’art en jeu 22 septembre 2012

Maria Lassnig

Bâle 14 juin 2018

Musée des beaux-arts Maria Lassnig, Dialogues 12 mai – 26 août 2018

Le musée des beaux-arts de Bâle propose une rétrospective des travaux sur papier de Maria Lassnig.

Maria Lassnig a placé son propre corps et son visage au centre de ses recherches artistiques. L’exposition permet de suivre cette recherche d’une force incroyable au cours des voyages de l’artiste autrichienne qui l’ont menée à Paris, aux Etats-Unis avant de revenir à Vienne où elle a enseigné. Un volet de l’exposition est consacré aux films réalisés par Maria Lassnig. Continuer la lecture

Francis Bacon

Paris Centre Pompidou

Francis Bacon: En toutes lettres jusqu’au 20 janvier 2020, le centre Pompidou propose une exposition Bacon centrée sur l’oeuvre tardif de l’artiste et sa relation avec la littérature.

Bâle, Riehen 29 avril 2018

Fondation Beyeler, Bacon – Giacometti jusqu’au 2 septembre. De nombreux points réunissent ces artistes, à commencer par leur engagement dans la figuration à une époque où l’abstraction dominait totalement la scène artistique. Ils se sont rencontrés et s’estimaient, presque contemporains, Giacometti est né en 1901, Bacon en 1909, Bacon était bien conscient de la dette qu’il devait à Alberto. Il est passionnant de les voir réunis, dans une association que la valeur colossale atteintes par leurs oeuvres rend presque impossible.

Stuttgart 28 novembre 2016

Staatsgalerie de Stuttgart: Francis Bacon Unsichtbare Räume 7 octobre – 8 janvier 2017. L’exposition de la Staatsgalerie de Stuttgart présente des œuvres dans lesquelles l’artiste a enfermé ses personnages dans des cages transparentes. En se concentrant sur une problématique essentielle qui est à la fois formelle et iconographique, tout en suivant un fil chronologique, l’exposition de Stuttgart, montrée auparavant à la Tate Liverpool, parvient à une intensité et une qualité exceptionnelles. Réunir une quarantaine d’oeuvres de Bacon devient aujourd’hui un véritable exploit. L’exposition est partagée en deux salles principales, dans la première les toiles réalisées dans les années 1950 très sombres avec des fonds où l’on voit les traces, les mouvements du pinceau. Dans la seconde, celles où dominent des fonds aux couleurs vives: vert, orange et une peinture plus lisse. Continuer la lecture